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chine1UE-Chine: les dates principales de notre Histoire commune

Depuis 1975 les relations diplomatiques entre l'UE et la Chine se sont renforcées pour aboutir à la mise en place d'un partenariat global qui repose sur plus de cinquante dialogues bilatéraux. Outre la rencontre annuelle des dirigeants, les trois piliers en sont le dialogue économique et commercial à haut niveau, le dialogue stratégique et le dialogue entre les peuples, lancés respectivement en 2007, 2010 et 2012.

1975 : Établissement de relations diplomatiques entre la CEE et la Chine

1978 : Etablissement de relations économiques Depuis le volume échangé a été multiplié par plus de 30, atteignant 428.7 milliards d’euros en 2011 (Chiffre Com Eur).

1995 : Lancement du dialogue entre l'UE et la Chine sur les droits de l'homme. La dernière session en date de ce dialogue a eu lieu le 29 mai 2012 et a porté, entre autres, sur les droits des minorités, l'État de droit, la liberté d'expression et le traitement de la société civile, les sanctions pénales et les mesures privatives de liberté.

1998 : accord sur les relations dans le domaine de la science et de recherche. La Chine est le troisième partenaire de l'UE en ordre d'importance, après les États-Unis et la Russie. 285 chercheurs chinois ont participé au septième programme-cadre pour la recherche (2007-2012), subventionné à hauteur de 26,3 millions d'euros.

2003 : lancement du partenariat stratégique global visant à établir un partenariat de plus en plus fort et de plus en plus global, sur le plan bilatéral, sur les questions internationales et sur les grands dossiers planétaires.

2005 : établi d’un partenariat sur les changements climatiques, dont l’un des objectifs essentiels est la mise au point de technologies de combustion de charbon à émissions nulles reposant sur le captage et le stockage géologique du dioxyde de carbone.

2012 : Année du dialogue interculturel UE-Chine, destinée à renforcer les relations et la coopération culturelles. Les activités programmées concernent des échanges artistiques, mais aussi toutes les formes de contacts interpersonnels et les possibilités de mobilité favorisant la compréhension mutuelle.

2012 : Signature d’un plan de coopération UE-Chine sur l'agriculture et le développement rural. Engagement mutuel à protéger sur leurs territoires réciproques dix dénominations de produits agricoles européens et dix dénominations de produits agricoles chinois – dans le cadre du projet pilote "10+10".

2012 : À l'occasion de la dernière session en date (juillet 2012) du dialogue stratégique entre Catherine Ashton et le conseiller d'État Dai Bingguo, l'UE et la Chine sont convenues d'entretenir un dialogue régulier sur la politique de défense et de sécurité. Des consultations régulières ont été établies, au niveau des experts, sur la non-prolifération et les exportations d'armes conventionnelles, et un dialogue UE-Chine sur les armes légères et de petit calibre a été instauré. L'UE et la Chine entendent par ailleurs unir leurs efforts dans la lutte contre la piraterie dans le golfe d'Aden.

Une relation essentiellement économique

chine2Depuis 1975 les relations commerciales sont passées de 4 milliards d'euros en 1978 à 428 milliards d'euros en 2011. À l'heure actuelle, l'UE est le principal destinataire des exportations chinoises et le deuxième fournisseur de la Chine, après le Japon. Pour l'UE, la Chine est le deuxième partenaire commercial, après les États-Unis. D'ailleurs l'UE est proche du niveau d'échanges atteint avec ceux-ci.

De 2007 à 2011,l'augmentation annuelle moyenne du commerce de l'UE avec la Chine était de 8,9 %, contre 4,7 % avec le reste du monde. Rien qu'en 2010, le volume total du commerce entre l'UE et la Chine s'est accru de 30 milliards d'euros.

En 2011, les importations de marchandises en provenance de Chine dans l'UE ont atteint une valeur de 292 milliards d'euros (contre 282 milliards en 2010) et représenté 17% des importations de l'UE. La Chine demeure ainsi la principale source d'approvisionnement de l'Europe en produits manufacturés. Dans le même temps, l'UE a exporté pour 136 milliards d'euros de marchandises vers la Chine en 2011 (ce qui représente 8,8% des exportations de l'UE), soit une progression de 20 % par rapport à 2010. Les exportations de l'UE vers la Chine sont constituées à soixante pour cent de machines et de matériels de transport.

L'Europe est une des cinq premières sources d'investissement étranger direct en Chine (17,8 milliards d'euros en 2011). Les investissements chinois en Europe ont rapidement augmenté depuis la crise de 2008 et se sont élevés à 3,1 milliards d'euros en 2011.

Il faut néanmoins insister sur le fait que dans ce tableau global, les échanges Chine Allemagne occupent une place prépondérante. Prêt de la moitié des importations chinoises depuis l’Europe viennent d’Allemagne (53 milliards d’euros en 2012, la France est seconde avec 11 miliards). Lors de la visite de MErkel en 2012 le Premier ministre chinois a annoncé l’ambition d’un doublement des échanges entre les deux pays d’ici à 2015 (ils atteindraient alors 280 milliards de dollars).

De nombreux sujets de tensions

chine3Même si la déclaration du Premier ministre chinois suite au sommet de 2012 : « La Chine et l’Europe sont deux acteurs importants dans le monde et chacun représente pour l’autre un partenaire stratégique indispensable dans leurs propres processus de développement », est partagée, et malgré l’intensité des relations économiques, les relations UE-Chine en dehors des relations strictement commerciales peinent à se développer réellement à un niveau autre que celui du « dialogue ».

Les principaux points de divergences sont :

-L’embargo sur les armes, établie en 1989.

-Le refus par l’UE d’accorder à la Chine le statut d’économie de marché, et ses enquêtes pour « concurrence déloyales ». La dernière en date est l’enquête anti-dumping lancée par la Commission européenne, 15 jours avant le dernier sommet UE-Chine, contre des fabricants de panneaux solaires. En retour Pékin a menacé les exportateurs européens de vin de représailles pour des motifs similaires.

-La politique monétaire de la Chine, qui n’entend pas se laisser dicter sa politique par l’UE et les USA qui la somment de réévaluer le Yuan.

Une politique européenne présomptueuse, incohérente et impuissante

chine4« Celui qui n’a pas d’objectifs ne risque pas de les atteindre » (Sun Zi, L’art de la guerre).

Ce foisonnement de relations masque une donnée essentielle, l’absence d’objectifs clairs de l’Union européenne dans ses relations avec la Chine.

Incapable d’avoir une politique étrangère commune cohérente, ici comme ailleurs, l’Union européenne tâtonne et bredouille. L’Union européenne ne parvient pas à définir un message cohérent vis-à-vis de la première puissance économique mondiale, qui a déjà du mal à savoir ‘who it should call » (reprise d’une citation de Kissinger qui demandait « Qui dois-je appeler si je veux parler à l’Europe).

De fait, les relations bilatérales entre les principaux pays de l’UE et la Chine l’emportent largement sur les relations UE-Chine. Un seule exemple, une semaine avant l’annonce de l’enquête anti-dumping de la Commission européenne contre les fabriquants chinois de panneaux solaires, cette initiative a été désavouée par Angela Merkel lors d’une visite à Pékin.

La conclusion de ces relations est simple : l’Union européenne perd patience face à une économie décidée à s’ouvrir à son rythme et selon un agenda politique clair, et fonctionne par injonctions arrogantes n’ayant aucune espèce d’efficacité.

D’autant plus que la situation financière dans laquelle s’est mise l’Europe l’oblige à quémander les investissements chinois. La Chine offre ainsi aux pays les plus endettés, pressurisés par la politique austéritaire européenne, une ligne de crédit sans condition aucune (autre que le fait d’accéder d’accéder à des investissements stratégiques, telle par exemple l’entrée, contre une ligne de crédit au groupe à court terme de 2 milliards d’euros et de 2,8 milliards à horizon de un an, de China Three Gorges à hauteur de 21 % en décembre 2011 de la Chine dans le capital de la compagnie électrique Energias de Portugal…) – ce qui est un bien meilleur arrangement que celui proposé par la troïka (FMI, BCE, CE). Jusqu’ici, la Chine a acheté plus de 630 milliards d’euros de dette souveraine européenne.

 

Analyse du RAPPORT sur les relations UE-Chine (2012/2137(INI)) voté au Parlement européen ce 14 Mars 2013

Ce rapport ne fait que confirmer les constats établis ci-dessus. C’est un amalgame de concessions et d’injonctions sans cohérence apparente, et voué à en rester, pour l’essentiel des domaines autres que le domaine commercial, au stade de déclarations arrogantes.

chine5Un rapport hypocrite et irréaliste

Il en va ainsi des déclarations sur les droits de l’Homme :

Avant de lister tout ensemble d’atteintes au droits de l’Homme réelles ou supposées en Chine, le rapport « demande que le renforcement des relations commerciales et économiques avec la Chine s'accompagne de progrès considérables au niveau du dialogue politique sur les droits de l'homme et l'état de droit » (1). Puis énumère en vrac tout un ensemble de secteurs concernés (droits politiques, juridiques, sociaux, droits des minorités culturelles et religieuses etc).

Au mieux, les exigences concernent des droits légitimes (droits politiques et sociaux notamment) mais sont affirmées avec un aplomb qui n’a d’égal que l’impuissance pratique de l’UE en la matière. Mais, surtout, ce rapport exprime en matière de Droits de l’Homme des exigences qui soit reflètent une conception discutable des Droits de l’Homme (cf. questions religieuses), soit ne sont pas appliquées en Europe elle-même, où par l’Europe dans ses relations avec les USA par exemple.

Le rapport demande par exemple (32) « aux autorités chinoises d'accorder aux églises protestantes et aux églises catholiques clandestines, ainsi qu'aux églises d'autres religions, la reconnaissance officielle; rappelle à cet égard que le droit international relatif aux droits de l'homme reconnaît la liberté de religion ou de conviction quel que soit son statut de reconnaissance, de sorte que cette reconnaissance ne saurait être une condition sine qua non pour la pratique d'une religion » : que penser d’une elle demande de la part d’une institution qui a récemment condamnée la France pour sa politique de lutte contre les sectes via les contrôles fiscaux ?

Le point sur la peine de mort est un exemple de ce double-jeu consistant à critiquer la Chine tout en cherchant à ménager les USA : le rapport « estime que l'application de la peine de mort dans un système judiciaire opaque, qui manque de transparence et dans lequel les droits des détenus ne sont pas encore pleinement développés, est une grave erreur [et] demande aux autorités chinoises de réexaminer leur politique en matière de peine capitale » : il s’agit donc ici non pas de contester le principe de la peine de mort, ce qui mettrait l’Europe en porte-à-faux vis-à-vis des USA, mais d’exiger plus de « transparence » en la matière… Serait-ce réellement là un progrès ?

Sur les droits économiques et sociaux et leur relation avec les droits politique

L’hypocrisie est ici poussée à son paroxysme :

Ainsi (F) après avoir déclaré à juste titre que (même si on pourrait se demander quelle est la définition de l’universel pour les rapporteurs…) « que les droits de l'homme sont complémentaires, universels, inaliénables, indivisibles et interdépendants », et ajouté que « la Chine se préoccupe des droits économiques et sociaux (comme l'alimentation, les vêtements, le développement économique) » le rapport ajoute sérieusement que « l'Union adopte une approche plus large des droits de l'homme qui inclut et insiste en particulier sur les droits civils et politiques (par exemple la liberté d'expression, de religion, d'association) ». Sans même rentrer dans les logiques interne à la Chine, qui ne se permet jamais ce genre de remarques, que pense le rapport de la dérive néolibérale en UE qui, après avoir depuis des décennies remis en questions l’application concrète des droits économiques et sociaux en Europe, se mue désormais en dérive austéritaire s’attaquant à la démocratie elle-même ?

Le comble est atteint quand (13) le rapport « relaye les critiques émises par les experts et observateurs indépendants de la Chine, selon lesquels la pérennité de cette évolution [économique positive] est sérieusement menacée par des scandales de corruption, par un manque de transparence et par une "aristocratie rouge" formée par les parents proches des dirigeants anciens ou actuels du parti, qui possèdent des fortunes colossales grâce à leurs relations politiques et économiques, cette grave situation ayant récemment été mise à nu par l'affaire Bo Xilai ». Tout cela est vrai… mais en aucun cas spécifique à la Chine. Seules les formes (fusion entre les entrepreneurs et les dirigeants politiques en Chine) sont différentes. Mais sur le fond, la situation en Europe est-elle meilleure ? Que penser des fortunes accumulées en Europe via la finance ? Et que pensent les rapporteurs du fait que les grandes institutions financières peuvent désormais dicter directement leur choix conformes à leurs intérêts via l’accès direct aux lieux de décision politique (cf Goldmann Sachs) ?

Enfin, quoiqu’on pense du contenu de ces injonctions, le rapport peine à exprimer clairement une donnée essentielle qui est que la situation de concurrence exacerbée entre puissances européennes empêche toute politique européenne cohérente (cf. en introduction, poids supérieur des relations pays-Chine pointé en introduction). Le point 35 l’exprime en creux, mais sans jamais l’admettre, ce qui reviendrait à reconnaître que l’Europe n’a tout simplement pas de politique étrangère digne de ce nom (qu’on la souhaite ou non est une autre affaire). En ce sens ce rapport est pathétique puisqu’au terme de multiples injonctions il finit par admettre que ces dernières ne sont pas prises à leur compte par les membres de l’UE…

Ainsi (35.) Le rapport « considère regrettable, dans le cadre du dialogue UE-Chine sur les droits de l'homme, le continuel manque de progrès substantiels et l'échec à produire des résultats concrets et visibles; rappelle qu'au moment de l'adoption d'une nouvelle stratégie de l'Union européenne en matière de droits de l'homme, les ministres des affaires étrangères de l'Union ont fait la promesse, en juin 2012, que l'Union allait désormais "soulever avec vigueur les questions relatives aux droits de l'homme dans toutes les formes adéquates de dialogue bilatéral, y compris au niveau le plus élevé"; invite le représentant spécial de l'Union européenne pour les droits de l'homme nommé récemment, le SEAE, le Conseil et la Commission à redoubler d'efforts pour imprimer un nouvel élan à ce processus et rendre ce dialogue plus efficace et l'orienter davantage vers les résultats »

Situation internationale: mensonges et omissions

ONU

39. « prie instamment la République populaire de Chine d'user de sa position sur la scène internationale de façon plus responsable, notamment au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, dont elle est membre permanent et où elle possède un droit de veto; insiste à cet égard sur la nécessité que la Chine renonce à imposer son veto contre toute résolution du Conseil de sécurité autorisant une intervention en Syrie, pour mettre fin à la guerre civile et pour permettre au peuple syrien de prendre en main l'avenir de son propre pays, dans le cadre d'un processus libre et démocratique ». Le rapport ne rappelle pas que la Chine et la Russie avait coopéré sur la résolution initiale de l’ONU sur la Libye… et ont le sentiment de s’être fait avoir quand l’OTAN est entrée en scène.

43. « demande à la Chine de réexaminer sa politique de "non-ingérence dans les affaires intérieures de pays tiers" dans les cas de violations graves du droit humanitaire international »: derrière cette belle formule, en clair le rapport demande à la Chine d’adopter la politique occidentale d’ingérence, dont on sait qu’en réalité elle ne sert que les intérêts stratégiques des Usa et de leurs affidés.

45. demande à la Chine de "dissiper les inquiétudes internationales croissantes quant à l'opacité de son budget militaire" : Sans commentaire… Je renvoie ici aux données comparatives sur les budgets militaires Chine-USA.

54. observe que la nouvelle stratégie américaine de recentrage sur l'Asie est perçue par les dirigeants chinois comme une tentative, de la part des États-Unis, de contenir l'essor économique et politique rapide de la Chine;encourage la Chine et les États-Unis à éviter les tensions et une course aux armements dans le Pacifique;engage la Chine à garantir la libre circulation sur les mers »Derrière une apparente concession (comment nier l’évidence de l’écrasante présence maritime US dans la zone ?) le rapport semble renvoyer sur ce point les deux puissances dos-à-dos. Inacceptable.

Ecologie : le renforcement du système des quotas…

18. « se réjouit des efforts accomplis par la Chine pour établir un système national d'échange de quotas d'émission d'ici à 2015, lequel pourrait à l'avenir être intégré à d'autres systèmes d'échange d'émissions de carbone, et notamment au régime européen d'échange de quotas d'émission; observe cependant que la Chine ne possède pas encore une économie de marché mature entièrement fonctionnelle, qui constitue une condition préalable indispensable à la création d'un système efficace d'échange de quotas d'émission ». Ce rapport se réjouit donc de l’adoption par la Chine d’une mesure prétendument écologique qui n’est en fait qu’une marchandisation du droit à polluer.

Seul point positif : les échanges interpersonnels

GERMANY-CHINA-WULFF-LI-FLAGSDes points positifs sont à souligner au niveau des échanges entre les peuples (si on peut dire ‘les peuples ici… »), ou du moins entre les personnes (études etc.). On ne peut qu’aller dans le sens du volonté de renforcement des relations de ce type dont on sait qu’elles amènent les peuples à mieux se connaître. Tout ceci est néanmoins peu de chose dans un cadre global très négatif.

60. « note que les contacts interpersonnels peuvent apporter une contribution essentielle à une meilleure compréhension aussi bien entre la Chine et l'Union européenne, qu'entre la Chine et certains de ses autres partenaires, tels que les États-Unis; se félicite, à cet égard, des programmes visant à faciliter la mobilité entre la Chine et l'Union européenne ».

7. « invite la Commission, le Conseil et les autorités chinoises compétentes, à faciliter, en collaboration avec le Parlement, les flux touristiques en provenance de la Chine vers l'Union, en harmonisant et en accélérant les procédures de délivrance de visas pour les ressortissants chinois, notamment dans le cadre du tourisme d'affaires et de congrès ». On notera malgré tout que le tourisme d’affaire est privilégié…

8. "accueille favorablement l'appel des deux parties, lors du 15e sommet UE-Chine, en faveur du lancement d'un dialogue global UE-Chine sur la mobilité et la migration au niveau adéquat ainsi que leur engagement réciproque à continuer d'étudier les moyens de faciliter les échanges pour les citoyens chinois et européens, y compris des exemptions réciproques de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques;"

Je me suis exprimé sur ce texte en séance.
Voici ce que j'en ai dit:

Ce rapport est plein d'arrogance impériale. Il est pitoyable en ceci qu'il agresse la Chine au moment même où les partis de la droite européenne comme l'UMP ont créé un "partenariat privilégié" avec le PCC et que les pays de l'Union se font concurrence pour obtenir des prêts des marchés et les faveurs de la Chine. Ce rapport fait une critique ridicule de l'évolution politique chinoise qui décrit plutôt la kleptocratie autoritaire européenne. Je vote contre avec un éclat de rire face à cette pitrerie.


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