mar 14 03

echec et matLe député européen José Bové m’attaque, encore, dans son dernier livre « Hold-up à Bruxelles ». Au lieu d’étudier mes votes, il ferait mieux de vérifier les siens.

Il m'attaque au sujet d'un texte, voté en avril 2013, intitulé rapport sur la décharge sur l’exécution de certaines parties du budget général 2011. Ce rapport demande entre autre chose le contrôle budgétaire de la Commission sur les budgets des États, indiquant même : « la Commission devrait donner davantage d’orientations aux États membres ». Sur la passation de marchés publics, le texte « salue » la déréglementation, obsession européenne de libéralisation des marchés publics et de lutte contre les « charges administratives » des États membres. Le texte prône également la Stratégie Europe 2020, la grande stratégie européenne néolibérale du passage à une économie de la connaissance. Dans son livre, José Bové prétend s'attaquer à cette économie où le progrès est celui de la rentabilité. Il a pourtant adoubé ce texte et ses trois articles concernant ce point.

J'ai, moi, voté contre ce rapport.

José Bové m'accuse de ne pas avoir voté son amendement déposé par son groupe avec la droite européenne, et qui demandait à ce que le Parlement européen soit informé des violations des droits fondamentaux commises au cours des enquêtes de l'OLAF, l’Office européen de lutte anti-fraude… Je me suis en effet abstenu sur cet amendement sans conséquences, perdu au milieu d'un vaste texte dont tout est bon à jeter. José Bové ferait mieux de regarder ce qu’il a voté sur l’intégralité du texte plutôt que de se vanter d'avoir fait quelque chose en posant un minuscule amendement.

Moralité : il ne fallait pas voter ce texte. A la place de Bové, je ne me vanterais pas de l'avoir fait.


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