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avr 14 08
Mes questions à la Commission et au Conseil

La Commission veut déréguler les marchés financiers

Le Commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier, propose de relancer la titrisation pour faire redémarrer le financement de l'économie. Rappelons que la titrisation consiste à regrouper des prêts sous forme de titres portant intérêt pour être revendus. La revente se fait dans la plus parfaite opacité. Elle est à l'origine de la crise des prêts immobiliers américains, la fameuse crise des subprimes. De là est partie la crise des dettes européennes.

E-tickerLa Commission se rend-t-elle compte qu'en faisant cela, elle revient sur les rares moyens de régulation mis en place depuis 2008 ? D'où lui vient cette idée ?

Elle est inspirée des lobbys financiers. Déjà, l'année dernière, la Commission préconisait cette solution dans son livre vert. Depuis, la Banque Centrale Européenne a plusieurs fois demandé de revivifier ce marché de la titrisation en Europe. Selon la Commission, la titrisation « a le potentiel de débloquer des sources de financements supplémentaires pour l'économie réelle ». En effet, les banques, sauvées par les États en 2008, ne participent pas suffisamment au financement de l'économie réelle.

Pourquoi la Commission n'envisage t-elle pas plutôt de contraindre les banques à investir dans l'économie productive ?

Ces nouvelles règles seront établies par des actes délégués de la Commission. On voit ici le danger de cette procédure.

La Commission entend-elle présenter ce plan devant les parlementaires ou, comme à son habitude, se passer de leurs avis ?

avr 14 01

gazoducL’Union Européenne traverse une situation difficile et, avec la crise ukrainienne, elle se pose la question de la dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, dont dépendent 30% de notre consommation en gaz naturel.

Mais Obama a la solution ! Il l’a donnée ce mercredi 26 mars : « Les Etats-Unis ont la chance d’avoir pu développer des sources d’énergies additionnelles et nous avons autorisé l’exportation d’autant de gaz naturel que l’Europe peut en avoir besoin, mais cela se fera via le marché mondial sur lequel cette énergie est vendue ». En somme, Obama nous donnera tout le gaz dont nous avons besoin pour nous passer des approvisionnements Russes. Mais au prix fort, bien sûr.

Quel est l'intérêt pour les Européens de s’approvisionner de gaz états-uniens plutôt que de gaz russe ?

De plus, toujours selon Obama, le Grand Marché Transatlantique facilitera les exportations de gaz. En effet, cela permettrait aux compagnies états-uniennes d’obtenir automatiquement des licences d’exploitations auprès du département américain de l’énergie et ainsi inonder le marché européen de gaz de schiste. La seule chose que le président Barroso a répondu à ce chantage est que "nous sommes partisans du libre échange".

La Commission entend-elle vraiment continuer la négociation de l’accord transatlantique dans ce contexte de chantage énergétique  ?

Car le président états-unien entend notamment encourager l’exploitation des gaz de schiste en Europe. A ce sujet le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso a souligné que le fait de pouvoir disposer du gaz de schiste américain serait "une bénédiction".

La Commission entend-elle écouter les peuples européens qui, au contraire, s'opposent à l'exploitation de ces gaz en Europe comme ailleurs ?

Enfin Obama se permet des remarques sur la politique énergétique européenne dans le contexte de la crise ukrainienne qui « montre la nécessité pour l’Europe de chercher comment elle peut diversifier encore plus ses sources d’énergies ».

La Commission laissera-t-elle les Etats-Unis d’Amérique lui dicter sa politique énergétique ?

mar 14 21
Mes questions à la Commission et au Conseil

Le GMT contre l’éducation

ecolier-2Malgré les efforts de la Commission pour tenir les peuples à l’écart des négociations sur le grand marché transatlantique, ils sont de plus en plus nombreux à réclamer un débat public.

C'est au tour l'Union européenne des étudiants (ESU) de s’inquiéter des effets du Grand Marché Transatlantique. L'enseignement vu comme « un service économique ordinaire » n'est pas encore la vision dominante en Europe mais elle pourrait s'imposer. En effet les exemptions proposées pour les services d'enseignement sont très limitées et ne concernent pas les établissements privés. Ainsi du fait de cet accord le secteur de l'éducation sera exposé à des pressions accrues de marchandisation et privatisation.

La Commission entend-t-elle pour une fois défendre l'intérêt général plutôt que quelques intérêts privés ?

On apprend également que les entreprises américaines « d'enseignement à but lucratif » établies sur le sol européen pourraient intenter un procès contre les gouvernements qui refuseraient de reconnaître leurs diplômes ou qui s'opposerait à l'augmentation des frais d'inscription.

La Commission ne devrait-elle pas exclure totalement l'éducation de cet accord ?

mar 14 11

ukraineLa Commission propose à l'Ukraine un plan d'aide de 11 milliards d'euros, sous forme de don et prêts conditionnés, bien sûr, au respect des critères du FMI. S'agit-il ici d'acheter des alliés ?

Cette fausse bienveillance ne doit pas gommer la nécessité de faire la lumière sur les violences commises en Ukraine. Ni à faire la lumière sur l'initiative qu'en aurait eut des composantes de l'actuel gouvernement.

Car, une conversation téléphonique entre Catherine Asthon et Urmas Paet, le ministre estonien des affaires étrangères, révélée par la presse, fait état de fortes présomptions concernant des liens entre les snipers qui ont tiré sur les manifestants et la police à Kiev et certaines composantes de l'actuel "gouvernement", en particulier le parti d'extrême droite Svoboda. Pour ne pas déstabiliser le nouveau gouvernement, qui compte 4 ministres issus de Svoboda, l'UE ne réclamerait aucune enquête à leur sujet. Selon le vœux du ministre des affaires étrangères estonienne qui a confirmé la véracité de ces propos.

Ne faudrait-il pas au contraire faire la lumière sur ces évènements ?

Pourquoi l'UE ne soutient-elle pas une enquête internationale à ce sujet ?

Pourquoi l'UE continuerait-elle à légitimer l'extrême droite ukrainienne en passant ces faits sous silence  ?

Pourquoi n'est-il tenu aucun compte du vote du Parlement dénonçant ces groupes et les alliances avec eux ?

mar 14 06
Mes Questions à la Commission et au Conseil

L’UE soutient-elle l’extrême droite ?

Svoboda, parti national-socialiste (nazi), qui encadre l'insurrection ukrainienne d'Euro-Maïdan, a été soutenu par Catherine Ashton, qui s'est affichée au coté de son leader Oleh Tyahnybok. En faisant cela, la représentante de la diplomatie de l'UE apporte le soutien de l'UE aux forces d'extrême droite en Ukraine.

Qui lui en a donné le mandat ?

Organization_of_Ukrainian_Nationalists-M.svgCertains membres du nouveau gouvernement tiennent des positions en contradictions totales avec les valeurs de l'UE ; c'est d'ailleurs ce que le Parlement européen avait statué dans l'une de ses résolution en décembre 2012. Voilà ce que l'on disait de Svoboda à l'époque : « les opinions racistes, antisémites et xénophobes sont contraires aux valeurs et principes fondamentaux de l'Union européenne et, par conséquent, invite les partis démocratiques siégeant à la Verkhovna Rada (Assemblée ukrainienne) à ne pas s'associer avec ce parti, ni à approuver ou former de coalition avec ce dernier ».

Catherine Ashton a-t-elle conscience que sa voix ne peut représenter la diplomatie de l'UE à partir du moment ou elle ne respecte pas les votes du Parlement ?

Enfin, Catherine Asthon sait-elle que ses nouveaux amis défilent sous le drapeau rouge et noir de l’OUN-B, les collaborateurs nazis qui exterminèrent les juifs et les Polonais dans le cadre de la machine de guerre nazie ?



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