juil 11 08

Chaque jour, l’Union européenne marche au bord du gouffre qu’elle a elle-même creusé en Grèce. La dette grecque, pourtant dérisoire, devient un risque systémique majeur de la planète financière. Non seulement en Europe mais dans le monde. Absurde ! Cinq mille milliards sans conditions ni garanties avaient été mobilisés en quelques heures pour sortir le système bancaire de son ornière. Trichet en personne avait été convoqué à la table des chefs d'état et avait approuvé. Au bout d’un an, des préteurs chiches et cupides sucent le sang du peuple grec à petites lampées. Chacun fait comme si on n'y pouvait rien. L'Europe tourne en rond au bord du gouffre. Tout cela parce qu'elle continue de s'interdire le rachat massif de la dette grecque par la Banque centrale européenne. La solution qui réglerait tout d'un coup.  Au lieu de ça, les dirigeants de l'UE continuent leur dialogue de sourd sur les conditions d'un nouveau plan de sauvetage. La France avance l'idée que les banques et compagnies d'assurance créancières pourraient reprêter volontairement à la Grèce à mesure où celle-ci les rembourse. Pas bête. Mais cela reste un cercle vicieux. Il ne ferait que maintenir la dépendance de la Grèce face aux charognards qui la tiennent à la gorge. Car cette contribution des banques doit être volontaire et non "imposée". Il s'agit ainsi de préserver à tout prix la liberté du marché comme un principe intangible. Car toute contrainte sur ces banques étant considérée comme la preuve d'un défaut de paiement des grecs. Puisque rien ne doit leur être imposé, les grandes banques sont désormais invitées à la table des négociations avec les ministres des finances et les banquiers centraux. Ce fut le cas mercredi à Paris et jeudi à Rome. La honte. Sans aboutir. Les banques y exercent en effet un chantage intolérable contre les Etats par l'intermédiaire des agences de notation.

Cette semaine les deux grandes agences américaines s'en sont données à cœur joie. Lundi Standard and Poors a prévenu que toute contrainte sur les créanciers de la Grèce serait considérée comme un défaut de paiement du pays. Les banques peuvent donc continuer à rançonner les Grecs en toute impunité grâce à la menace que les agences font peser sur les Etats. Mardi ce fut au tour de l'agence Moody's de dégrader de plusieurs crans la note du Portugal alors qu'aucun élément matériel n'était venu modifier la situation de ce pays. La conséquence logique de ces menaces a été l'envolée des taux de la plupart des dettes publiques européennes. Pour le plus grand bonheur des investisseurs et des banques. Car on notera qu'ils  qui continuent de se gorger de ces titres tout en criant à leur insolvabilité! La Grèce et le Portugal bien sûr ont encore vu leurs taux grimper. Mais désormais ce sont aussi les taux de l'Italie et de la Belgique qui s'envolent. Les taux de la dette italienne à 10 ans ont dépassé les 5,3 % là où la France emprunte encore à moins de 4 %. En suscitant ces hausses de taux les agences auto-réalisent leurs prévisions alarmistes. Et bien sur elles prennent à la gorge les gouvernements. Toutes sont persuadées que ceux-ci ne résisteront pas et feront le sale boulot de tondre le pays. Leur bêtise et leur aveuglement est un fait fascinant de l'histoire du drame en cours. Cette chaine va craquer, c'est une certitude.
 

18 commentaires à “L’UE creuse le gouffre de la dette grecque”
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  1. jefmergen dit :

    Bonjour
    Ce qui est affligeant aujourd'hui, c'est de voir l'UMPS en rang de bataille comme pour le traité de Lisbonne, prêt à voter ensemble pour inscrire cette politique ultralibérale financiaire dans La loi, au congrès Sarkophyle des assemblées.
    Nous sommes très loin d'une Union de la Gauche avec le PS.

  2. Ramon dit :

    Aujourd'hui nous explose à la figure les limites du système financier sur lequel se sont assis tous les pays industrialisés. L'Europe aurait du , deuis longtemps, mettre en place une véritable structure financière, transparente, crédible faisant un contre-poids à tous ces organismes financiers qui n'ont d'autres objectifs que de spéculer pour faire un maximum de profits.
    Je crois que cette crise peut être une oppotuinité pour les opposants à ce système stupide de faire entendre et montrer une autre vision de l'Europe. N'oublions pas que la crédibilité des institutions européennes est de plus en plus mise à mal et beaucoup se demandent quelle est leur utilité.... et beaucoup croient trouver une réponse en se dirigeant vers les solutions absurdes du FN.... Absurde mais c'est malheureusement la réalité!

  3. Désiré dit :

    Il faut aider le peuple grec, les requins de la finance veulent dépecer le pays, nous ne pouvons pas rester les bras croisés, bientôt ce sera notre tour( à la France).
    Je propose une pétition de l'ensemble des pays qui compose l'union européenne sur le fait que les dettes des pays soit financées par la BCE à taux réduit proche de zéro pour cent et de nationaliser toutes les banques qui jouent avec la spéculation.

  4. tchoo dit :

    Désolé Ouallonnous mais la politique de la chaise vide serait la pire.
    Même si il ne sert pas à grand chose (si vous considérez que nous informer de ce qui s'y trame n'est pas grand chose) il faut etre présent au Parlement, faire entendre une différence autant que faire se peut.
    Il sera toujours temps de partir en fonction des évènements, mais cela voudra dire que des choses ont changées par ailleurs.

  5. Zolive13013 dit :

    Bien bien mais ça manque encore de convictions.
    Il va falloir finir par poser les c..... sur la table et attaquer réellement le fond. Mais je pense que ce ne sont pas les politiques qui peuvent régler tout cela. C'est à ceux qui sont les vrais coupables de le faire, c'est à dire aux différentes classes du peuple qui ont tout laissé passer en déléguant leur pouvoir et leurs responsabilités pour pouvoir consommer. Il est grand temps de se mettre tous face au miroir et d'assumer que si nous en sommes là, c'est bien de notre fait à tous, de notre laisser faire car nous sommes tout de même plus de 50 millions de majeurs, d'adultes soit disant responsables face à moins de 600 parlementaires et en tout et pour tout 1 millier voir 2 de "petits rois". Plus de 50 millions d'adultes responsables préférant baisser les yeux et regarder par terre pendant que quelques milliers les mettent en esclavage eux et leurs enfants. Enfants à qui ils mentent tous les jours en disant les aimer, les escortant tranquillement vers un avenir qu'ils leur savent radieux. N'est ce pas ?
    "Quelle époque terrible que celle où des Idiots dirigent des Aveugles" - Shakespeare...
    Ou plus récemment (à quelque chose près..) " Si le fait de voter changeait réellement les choses. Cela fait longtemps que l'on ne voterai plus" - M.Colucci
    Avons nous réellement besoin de bergers ? Sommes nous les moutons que nous sommes, incapables de nous gérer mais tellement aptes à nous faire tondre avec le sourire ? J'ai mal à mes ancêtres qui ont fait couler leur sang pour que nous ne vivions plus ceci. J'ai mal aux citoyens d'antan lorsque je vois tous ces "cons-sots-matteurs" qui les ont remplacés. Et encore plus mal lorsque je vois 50 millions d'adultes se mettre à genoux devant quelques milliers de pingouins et attendre encore, avec le plus grand des espoirs religieux, quelque chose des élections. Les Grecs nous l'ont dit : "Peuples d'Europe révoltez vous, levez vous !" mais nous restons là tranquillement en position levrette dans l'attente de notre saillie - c'est pour rester poli mais je pense que beaucoup le ressentent bien comme cela, non ? Et en plus nous aimons ça car nous en redemandons tous les jours.

  6. groumpf dit :

    @Samy
    Chouard et Asselineau disent qu'il faut sortir de l'Europe, JLM ne le dit pas (encore), je me demande bien pourquoi tellement le non-fonctionnement du machin prend tous les jours des proportions désespérantes. Si la France sort de l'Europe, l'Europe s'effondre (comme l'URSS) et les pays peuvent prendre les mesures qu'ils veulent pour s'en sortir, mesures qu'ils ne peuvent actuellement pas prendre à cause de l'euro, de la pression des banques, des traités infâmes etc.

  7. Bettina dit :

    Merci Jean-Luc (vous permettez qu'on vous appelle par votre petit nom, comme Ségolène et Martine? Je suis un peu pétroleuse sur les bords et au milieu aussi et voyant que la presse s'adresse au femme de façon très familière, j'ai décidé de ne plus me priver avec les hommes: Manu (Vals), Nono (Montebourg), Fanfan (Hollande et Fion), Nico (Sarko), etc.), merci pour ce site consacré aux "secrets" européens qui nous échappent... vous êtes notre grande oreille et notre grande bouche à tous.
    Continuez à nous informer, et bon courage.
    Avec vous pour aller de l'avant! Et pas en reculant!

    Bettina

  8. Bernard dit :

    Dés 1957 lors du débat parlementaire concernant la signature du traité de Rome, Mendès-France (qui n'était pourtant pas un révolutionnaire marxiste), dans un discours où il s'opposait à ce traité, expliquait que l'Europe qui était projetée était celle du grand capital et du retour à ses pires modèles du XIX ème siècle. Il s'opposait à cette Europe qui, disait-il, déroberait aux peuples européens le droit de décider eux-mêmes de leur politique, en particulier en matière économique.
    La mise en oeuvre du plan Delors (ancien conseiller de Chaban-Delmas) à partir de 1983, salué entre autres à l'époque par Raymond barre, pour préparer la France au traité de Maastricht avec la politique d'austérité, de libéralisation du marché des capitaux, du blocage des salaires avec l'interdiction de l'échelle mobile, de la monnaie forte, etc..., etc... a permis au PS de s'associer à cette construction de l'Europe du libre marché et de jouer son rôle de caution de gauche à cette politique. Les jeunes oligarques du PS (ceux qui le dirigent aujourd'hui), politiciens de métier, comme tous les "nouveaux" sociaux-démocrates européens, ont ainsi pu planifier et réussir leur plan de carrière en s'inscrivant dans la ligne de la pensée libérale, en y trouvant pensaient-ils leur légitimité de bons dirigeants, sérieux, réalistes, anti-populistes. Ils abandonnaient ainsi, comme le PS l'a fait dans ses statuts en 1989, et au bénéfice de leur carrière, tous les anciens idéaux et références du socialisme. Et pourtant en 1981, j'avais voté pour la rupture avec le capitalisme!!!!! Qu'is s'en aillent tous!

  9. Charitat Jean-Claude dit :

    Tout comme pour les revenus et les patrimoines, je pense que notre approche doit se faire de deux façons distinctes.
    Comme nous proposons distinctement de proportionner tous les salaires au sein de l'entreprise d'un côté et de développer la fiscalité progressive de l'autre sans confondre les deux (revenus du travail et "autres"); Pour la situation des Etats au regard de leur dette, il faut, me semble t il, séparer la nécessité de l'équilibre budgétaire de ceux ci, de la lutte qu'il nous faut conduire pour que les moyens d'échanges redeviennent des créations publiques.
    Nous devons, d'un côté, essentiellement par la fiscalité progressive, donner à l'Etat les moyens de sa gestion et d'une réelle redistribution sociale et, de l'autre, sans confusion, mettre en place un plan de nationalisation de la création monétaire et d'imposition des banques (dites à nouveau de second niveau)
    Confondre les deux nous conduirait à tolérer les théories ultra libérales dont le but ultime est la disparition de tous pouvoir des Etats au profit de la privatisation de l'ensemble de l'économie.
    Donner donc, d'un côté à l'Etat les moyens de son équilibre budgétaire sans emprunt, et de l'autre mener une lutte sociale pour que la monnaie redevienne un "bien public"

  10. Ana Sailland dit :

    Un peu d'humour : Créons une agence de notation des agences de notation ! Niveau initial pour Moody : - 100

    Plus sérieux et dans la même ligne : La voie de la violence étant exclue, certains croient que ne reste que la voie prétendue démocratique des urnes, dans le système actuel, pervers. C'est faux. Il est tout à fait possible de créer une société effectivement démocratique solidaire et sociale, à l'intérieur de l'autre, qui ne serait plus qu'une coquille vide abandonnée à ses Maîtres. Chiche ? Utopiste ? Non : c'est jouable. Encore faut il que les gens porteurs de cette idée sachent se reconnaître, et c'est ça le difficile, vraiment difficile. Même chez les indignés, l'idée, présente pourtant, ne franchit pas le cap du verbe. SEL et AMAP sont peut être un prototype ...

    A ce sujet, je note que JLM annonce une 6ème république sin presidente. C'est bien. Mais il reste attaché au concept de démocratie représentative. C'est moins bien. Car franchement, est il vraiment possible qu'un être représente un autre être ? Que nennie. Tant qu'à remettre les compteurs à zéro, autant réfléchir plus en profondeur, non ?

    Toujours dans la même idée : quelqu'un en amont suggère à JLM de quitter le machin, alias le parlement européen, au prétexte de consolider sa crédibilité. Je pense au contraire que pratiquer l'intégration subversive est nécessaire. Tant qu'un système défaillant et hiérarchisé implique des injustices et des souffrances, il faut intégrer sa hiérarchie, pour en atténuer le caractère nocif depuis l'intérieur, quitte par ailleurs à le modifier depuis l'extérieur. Ce n'est pas incohérent, car les échelles de temps sont différentes, même si 2012 approche ...

    Pour finir, en réponse modérée à ceux qui en ces pages se réjouissent un peu hâtivement peut être de l'effondrement du système :
    ça fuse de toutes parts, urbi et orbi : de nombreux courants émergent, qui convergent : Pour grande part au delà des partis, ils témoignent d'une effervescence et d'un vouloir solide de la rénovation du mode de choix de nos sociétés, et d'un désir profond d'orientation vers une solidarité réelle, au delà même de l'espèce. Ce vouloir s'entend entre autres dans le fracas de l'abstention, ptetr ben ...
    Nul ne sait quand, ni par qui ni comment, mais le siècle nouveau va voir une transformation de la société planétaire, en profondeur, c'est certain, vers un nouvel équilibre dont la nature est imprévisible. Le meilleur est possible, mais "pas que". La susdite convergence pourra peut être, au sortir d'un trouble incalculable, risque majeur et morbide, quoique possiblement salvateur, éviter l'ornière de la certitude imposée et/ou de la surdité structurelle ...
    C'est le 2 Août je crois que le congrès doit porter réponse à Obama. Dans le mois qui suivra peut survenir la faillite américaine, puis l'effondrement définitif du système capitaliste, tel que l'avait prédit Karl Marx il y a très très longtemps. Je me garde de souhaiter cela qui peut être mortel.

  11. Alexandria dit :

    @ Ernesto 2.0
    « Pour ma part je me réjouis qu'on soit au pied du mur, nous avons besoin d'une gouvernance économique européenne. Evidemment, c'est mieux si c'est un Socialiste (au sens Marxiste du terme) qui en est à la tête. »

    Le problème est qu'il y a toutes les chances que cette gouvernance économique se mette en place hors des peuples, et hors de toute démocratie. Mais au vu du gouffre qui sépare l'Allemagne de ses partenaires (quant aux intérêts immédiats, l'Allemagne refusant toute éventualité d'une mutualisation des dettes), je pense que la zone euro explosera avant toute mise en place d'une gouvernance économique. Voire l'Europe elle-même. Il est vrai qu'elle est partie sur des bases tellement léonines pour les peuples...

    @ Ouallonsnous
    « si vous êtes bien celui que vous prétendez être, vous devez sans tarder résilier votre participation à cette falsification de "parlement européen" qu'est l'UE ! Les élections approchant, il est urgent de faire le plein de crédibilité ! »

    Il me paraîtrait absurde que JLM démissionne du parlement européen. C'est parce qu'il y est qu'il peut nourrir toute cette réflexion sur le fonctionnement de l'Europe et surveiller son évolution. Il me semble que sa position de député européen nourrit sa crédibilité de candidat. Votre sommation me paraît malvenue !
    Et un grand merci à JLM et à son équipe pour la création de ce blog spécifique que je qualifierai de poste de vigie.

  12. jefmergen dit :

    Merci de nous tenir informés de ce qui se trame.
    En accord avec vous : Qu'ils s'en aillent tous...

  13. Sainz de la maza dit :

    Nous avions voté que nous ne voulions pas de cette Europe, que nous souhaitons une autre plus humaine et avec des valeurs solidaires, une constitution normale qui défende les droits de l'homme sans se plier à tout va au capital et sa machine infernale où les hommes et femmes sont de simples pions que l'on bouge ou ajouste.
    Bref il faudra se battre car la lutte des classes continue et la fin de l'histoire ne pas pour demain. Et Marx il reste toujours d'actualité, pourtant il ne pas de notre siècle. Il y a des choses dans la nature humaine que ne changent jamais.
    Tantôt candide, tantôt Balzac, peut-être Camus, Sartre, Jack London, Don Quixotte, ou bien le pauvre Sancho.
    La lutte continue, nous aurons du pain sur la planche. Vos idées, Jean Luc, ce sont celles qui comptent pour moi.
    Une vraie gauche qui assume sans complexes ses valeurs, ses doutes, ses luttes, nos libertés!

  14. Ouallonsnous ? dit :

    Aussi éloquent et persuasif que vous soyez, JL Mélenchon, si vous êtes bien celui que vous prétendez être, vous devez sans tarder résilier vôtre participation à cette falsification de "parlement européen" qu'est l'UE !

    Les élections approchant, il est urgent de faire le plein de crédibilité !

  15. A-J Holbecq dit :

    A quoi sert ce "machin" ? (je veux parler du parlement européen)

  16. vm dit :

    Moi aussi (comme je l'ai lu dans des commentaires précédents), je me réjouis de l'ouverture de ce nouveau blog, car je pense que la question de la gouvernance européenne doit être au centre des prochaines campagnes électorales, pour bien faire ressortir le clivage essentiel apparu en France depuis 2005.

    Il faut dénoncer la complicité des dirigeants du PS dans l'adoption du TCE version Lisbonne, et cela, malgré la victoire du Non, et de plus, malgré le fait qu'une large majorité de leur propre électorat avait voté Non !

    Un commentaire dit que "la plèbe" ne prend pas la peine de s'informer valablement, mais c'est vrai, hélas, même de beaucoup de cadres moyens ou d'enseignants...Ils tombent de la lune quand on leur dit que désormais les budgets nationaux vont être soumis à la Commission de Bruxelles (faite de banksters non représentatifs des peuples) avant même d'être soumis au vote des parlements des différents pays !!

    Il faut montrer que notre agriculture, nos services publics (santé, éducation...), nos retraites, notre production et notre commerce extérieur sont dans la dépendance des eurocrates de Bruxelles, et que si nous voulons mener une politique indépendante, si nous voulons avoir les moyens d'une politique sociale, si nous voulons la satisfaction des revendications matérielles et culturelles (écologie, niveau et cadre de vie, conditions de travail...), il nous faut un gouvernement qui sorte de Lisbonne et de l'OTAN et prenne résolument le contrepied du Medef !

    La dette dite publique n'est pas la nôtre ! En diffusant l'adresse de ce blog, nous pouvons faire apparaître le vrai visage de cette pseudo-Europe soumise aux USA, devenue de plus en plus autoritaire, bureaucratique, violente, rapace, hypocrite et pour tout dire incompétente !

  17. guillaume dit :

    Ça fait 10 ans que l'on aurait du réagir et même plus, dés 1973 on aurait du dire non pour cette fameux loi qui donne le pouvoir de l argent aux banques. Sérieux je suis super content que tout se casse la tronche. Les gouvernements doivent être au service du peuple et non l'inverse.

  18. Ernesto 2.0 dit :

    Tu n'as pas l'impression que c'est ainsi que l'Europe a toujours avancé ? Prise à la gorge par les événements mondiaux, elle se retrouve contrainte d'arrêter de penser national pour s'organiser à l'échelle continentale. Pour ma part je me réjouis qu'on soit au pied du mur, nous avons besoin d'une gouvernance économique européenne. Evidemment, c'est mieux si c'est un Socialiste (au sens Marxiste du terme) qui en est à la tete.


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