Née au moment de la décolonisation, l'Aide Publique au Développement consiste en un ensemble de dons et de prêts préférentiels (qui creusent la dette des Etats concernés) transférés par les pays du Nord au pays du Sud. Les allègements de dette entrent aussi dans ce cadre. Les aides militaires en sont exclues. L’OCDE a évalué le montant de ces aides à 90 milliards d’euros pour l’année 2009.

C'est le Comité d'Aide au Développement (CAD), l'un des dix comités de l'Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) qui élabore les lignes directrices de cette aide.

Notons au passage l'aberration que constitue l'élaboration de normes en ce domaine par un organisme doublement illégitime (son existence était liée à la guerre froide et les pays concernés par l'APD n'en sont pas membres) et non pas par l'ONU à travers le PNUD.

En 1970, les pays du Nord s'étaient ainsi engagés à consacrer 0,7% de leur PIB à cette aide.

Non seulement rares sont les pays du Nord à avoir respecté cet engagement mais en plus son octroi est soumis aux conditions multiples et aberrantes imposées par la Banque Mondiale et le FMI. La majeure partie d'entre elles concernent notamment les privatisations. Par exemple, un quart des multiples conditions imposées à l'Arménie en 2005 concernait des privatisations. La même année, un tiers des conditions imposées au Bangladesh par la Banque mondiale concernait des privatisations de secteurs comme les télécommunications, l'électricité, les banques…


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