Ma façon d’être député

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2009-2013 : mon bilan de député
Sites de classement : ça diverge !
Un seul être vous manque…
Des publications permanentes sur l'Europe
"Mélenchon, ce bon eurodéputé"

    Les persifleurs ont trouvé un nouveau moyen de me diaboliser. J'aurais selon eux une "présence épisodique" au Parlement européen. Ces allégations burlesques ont commencé à être propagées par José Bové le jaloux. Mais comme elles persistent et me sont assénées quasiment à chaque émission, j'ai préparé ici un récapitulatif qui regroupe tout ce que j'ai retrouvé sur le sujet. Je pense être l'un des meilleurs députés européens. Mais tout dépend de l'idée que l'on se fait de ce rôle. Voici la mienne. 

     

     

    2009-2013 : mon bilan de député

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    Sites de classement : ça diverge ! 

     

    Dans les médias, les "journalistes" répètent le refrain de ma supposée "présence épisodique" sans jamais recouper leurs sources, ce qui est pourtant une obligation professionnelle. Ils m'interrogent systématiquement en se servant du site VoteWatch. Or, ce site est financé par des lobbyistes. Il ne ne s'intéresse pas à l'activité réelle des députés européens, mais seulement à des éléments comptables que lui fournit gratuitement le Parlement européen ! Les "journalistes" ignorent (ou feignent d'ignorer) qu'il existe d'autres sites de classement, qui centrent au contraire leur attention sur l'activité réelle des eurodéputés. Et là, surprise pour les abonnés à VoteWatch ! Je suis parmi les députés les plus actifs de tout le Parlement européen !

    Si l'on prend par exemple le site de classement MEP Ranking, on s'aperçoit que je suis classé 33e sur 766 ! Bien loin de l'image de moi qu'essaient de véhiculer ceux qui disent que j'ai une "présence épisodique" au Parlement européen, image reprise par les "commentateurs politiques" fainéants qui ne se donnent pas la peine d'aller vérifier ! Pourtant, il y aurait à dire, car selon le classement effectué par MEP Ranking : 

    • José Bové est classé 608e sur 766 !
    • Daniel Cohn-Bendit est classé 476e !
    • Harlem Désir était classé 680e avant d'être nommé secrétaire d'État aux Affaires européennes !
    • Marine Le Pen est classée 733e ! Elle est aussi proche des derniers du classement que je le suis des premiers !

    Mais ce n'est pas tout ! Car si l'on s'intéresse non pas à la "présence", comme le disent les médiacrates, mais à la "participation aux votes", qui est la statistique relevée par VoteWatch, il y a aussi des choses à dire. Ainsi, les "commentateurs" ne rappellent jamais le fait que j'ai été candidat à la présidentielle, ce qui a nécessairement affecté mes statistiques de participation aux votes, étant donné que je ne dispose pas encore du don d'ubiquité. D'ailleurs, Marine Le Pen et Eva Joly, qui ont également été candidates, ont des statistiques similaires aux miennes, quoique les leurs soient légèrement inférieures aux miennes. Je m'interroge donc sur l'objectivité-des-chiffres-et-patati-patata, puisque, à bien y regarder et compte tenu de ce qui précède, je suis loin d'être dernier avec 71,40% de participation aux votes !

    • Pourquoi ne pas poser la question à Harlem Désir ? 49,3% de participation avant d'être nommé secrétaire d'État aux Affaires européennes ! Et il n'était pas candidat à la présidentielle !
    • Pourquoi ne pas poser la question à Jean-Marie Le Pen ? 66,53% de participation ! Et il n'était pas candidat à la présidentielle !
    • Pourquoi ne pas poser la question à Marine Le Pen ? 67,29% de participation !
    • Pourquoi ne pas poser la question à Eva Joly ? 67,92% de participation !

     

     

    Un seul être vous manque et tout est dépeuplé

     

    Quelques fielleux ont pris l’habitude d’évoquer mes « absences » au Parlement européen. Peu leur importe que j’y sois l’un des députés les plus actifs, expliquant mes votes de manière quasi-systématique, ni que je sois le député qui consacre le plus de temps de parole aux questions européennes. Bref, ce qui les intéresse n’est pas de savoir si je fais ou non mon travail. On me soupçonne au bal ou aux langueurs. J’ai donc imaginé que cette surveillance exprimait d’abord un intérêt compulsif pour moi. Tout ce qu’ils veulent, c’est savoir où je suis et ce que je fais en permanence. Parce que sinon, je leur manque trop. Je pense que c’est la bonne explication, car je note qu’on ne demande jamais de tels comptes à d’autres. Jamais la question n’est posée à Harlem Désir ou à Marine Le Pen, qui sont pourtant l’un et l’autre bien plus absents que je ne l’ai jamais été. Mais eux n’intéressent personne, c’est vrai. Et personne, parmi ceux qui me surveillent pas à pas, ne les aime autant que moi.

    Alors j’ai pris une décision de transparence totale pour épuiser cette affection si exigeante. Ce n’est pas la première fois. J’ai déjà répondu au questionnaire sur la transparence de la vie publique inventé par l’homme masqué en moto pour faire oublier les turpitudes cachées de Cahuzac. Dois-je rappeler que j’en avais profité pour livrer aussi mes mensurations et taille de vêtements. Cette fois ci, je dis tout ce que je faisais les fois où je n’étais pas au Parlement européen un jour de session. J’espère que les malheureux assistants qui ont été condamnés à cette compilation de bénédictins n’ont rien oublié. Mais dorénavant, je mets au défi mes détracteurs d’en faire autant à propos de leurs activités hors les murs du Parlement les jours où celui-ci siège.

    Voici donc la liste motivées de mes causes d’absences ! Car si je n’étais pas là c’est que j’étais ailleurs ! Voici enfin la vérité qui éclate. Pas de douces siestes, pas de travail en chambre, pas de somptueux déplacements aux frais de la princesse. En tant qu’élu du peuple français, je pense que mon rôle est d’être là où je suis le plus utile pour défendre les causes et les idées de ceux que je représente par le mandat qu’ils m’ont donné. On va donc trouver ici beaucoup de manifestations et de réunion militantes. Mais, pour moi, participer à des manifestations, des meetings et autres événements nationaux ou internationaux, c’est être un bon député de gauche. J’en ai profité pour relever que nombre de ces jours passés à aller et venir n’ont eu aucune incidence sur les votes pour la raison qu’il n’y en avait pas ces jours-là.

    Allez zou ! Mesdames et messieurs mes détracteurs : où étiez-vous ce jour là où on vous attendait en vain au Parlement ? 

    Note : les jours indiqués en rouge sont des jours de session où il n'y avait pas de vote au Parlement européen.


    2009

    • Jeudi 17 septembre : Manifestation de la CGT métallurgie à Paris et visite à l'école maternelle Jules-Ferry occupée
    • Jeudi 22 octobre : Manifestation nationale de la CGT à Paris pour l’emploi industriel 
    • Jeudi 26 novembre : Réunion du Front de Gauche à Paris

     

    2010

    • Jeudi 21 janvier : Manifestation Fonction publique à Paris
    • Jeudi 11 février : Meeting à Longjumeau dans l'Essonne
    • Mercredi 24 et jeudi 25 février : Campagne pour les Régionales (24 février : meeting à Niort ; 25 février : invité de "C à dire" sur France 5 et du "Grand Journal" sur Canal+)
    • Lundi 8, mardi 9 et mercredi 10 mars : Campagne pour les Régionales (8 mars : meeting à Toulouse ; 9 mars : meeting à Lyon ; 10 mars : invité d'Europe 1)
    • Lundi 19, mardi 20 et mercredi 21 avril : Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique en Bolivie (avec notamment Evo Morales, Hugo Chavez et Rafael Correa). Note : il n'y a pas eu de votes au Parlement européen suite à l'entrée en éruption de l'Eyjafjöll, qui a fortement perturbé le trafic aérien.
    • Jeudi 6 mai : Réunion publique unitaire contre la réforme des retraites à Paris
    • Lundi 6 et mardi 7 septembre : Manifestation contre la réforme des retraites (7 septembre) à Paris et invité de la matinale de Radio Classique, de France Bleu le midi et du "Grand Journal" (Canal+) le soir, pour exposer les arguments contre la réforme des retraites
    • Jeudi 23 septembre : Manifestation contre la réforme des retraites à Paris et matinale d'Europe 1 sur le sujet
    • Lundi 18 octobre : Meeting du Parti de Gauche à Paris 
    • Mardi 19 octobre : Manifestation contre la réforme des retraites à Paris
    • Lundi 22 novembre : Lendemain du Congrès du Mans (19-21 novembre)

     

    2011

    • Lundi 14 février : Débat avec Marine Le Pen dans "Bourdin 2012" sur RMC et BFM-TV
    • Jeudi 24 mars : Campagne pour les cantonales à Dôle, dans le Jura.
    • Lundi 4 avril : Rencontre avec des étudiants en journalisme à Metz (5 avril)
    • Lundi 9 mai : Débat sur l'Europe avec Laurent Wauquiez (le matin) et conférence à l'Assemblée nationale (le soir) sur le thème : "1981 : un bilan raisonné, des leçons dans l’actualité".
    • Lundi 4 juillet : Déplacement dans le Gard à la Paillade (Montpellier) et meeting à Lézan (3 juillet)
    • Lundi 12 septembre : Participation à la manifestation des salariés des Fonderies du Poitou à Ingrandes (Vienne)
    • Lundi 26 septembre : Participation à la manifestation unitaire pour défendre l'Education nationale à Paris (27 septembre)
    • Lundi 24 octobre : Invité d'RTL sur le sommet européen du 23 octobre, la BCE et l'euro
    • Lundi 14, mardi 15, mercredi 16 et jeudi 17 novembre : Arrêt maladie
    • Jeudi 1er décembre : Meeting à Talence (Gironde)
    • Lundi 12 décembre : Débat avec les étudiants de Paris Tech et Participation à la manifestation contre l'austérité à Paris le lendemain (13 décembre)

     

    2012

    • Lundi 16 janvier : Participation au rassemblement devant Standard & Poor's à Paris contre les agences de notation
    • Lundi 13 Février : Participation au rassemblement unitaire en solidarité avec le peuple grec à Paris
    • Lundi 12, mardi 13, mercredi 14 et jeudi 15 mars : Campagne pour l’élection présidentielle (12 mars : matinale "Présidentielle" d'Europe 1, JT sur M6 ; 13 mars : "Mardi politique" sur RFI et France 24 ; 14 mars : meeting de Clermont-Ferrand ; 16 mars : Forum alternatif mondial de l'eau à Marseille)
    • Mercredi 28 et jeudi 29 mars : Campagne pour l’élection présidentielle (27 mars : meeting de Lille ; 29 mars : matinale de France Info)
    • Mardi 17, mercredi 18, jeudi 19 et vendredi 20 avril : Campagne pour l’élection présidentielle (17 avril : "Objectif 2012" sur LCP, "Parole directe" sur TF1 ; 18 avril : "France 2012" sur TV5 Monde, "Questions d'info" sur LCP ; 19 avril : "4 Vérités" sur France 2, meeting de la porte de Versailles)
    • Lundi 21 mai : Rencontre avec Alexis Tsipras à l'Assemblée nationale
    • Jeudi 24 mai : Campagne pour l’élection législative de la 11e circonscription du Pas-de-Calais
    • Lundi 11 juin : Lendemain du 1er tour de l'élection législative de la 11e circonscription du Pas-de-Calais
    • Jeudi 14 juin : Soutien au second tour de l’élection législative de la 11e circonscription du Pas-de-Calais à Hénin-Beaumont et invité de France 3 Nord-Pas-de-Calais le soir. 
    • Lundi 2, mardi 3, mercredi 4 et jeudi 5 juillet : Forum de Sao Paulo à Caracas (4-5-6 juillet)

     

    2013

    • Jeudi 7 février : Salon de la mer à Paris
    • Jeudi 4 juillet : Procès Kerviel à Paris
    • Lundi 9 septembre : Manifestation contre la réforme des retraites à Paris (10 septembre) et invité de la matinale RTL sur le sujet (10 septembre)
    • Jeudi 24 octobre : Enterrement d’Hervé de Teule
    • Lundi 9 et mardi 10 décembre : Procès des faux tracts de Marine Le Pen au tribunal correctionnel de Béthune (10 décembre)

     

    2014

    • Jeudi 6 février : Procès des faux tracts de Marine Le Pen au tribunal correctionnel de Béthune

     

     

    Des publications permanentes sur les grandes questions européennes

     

    Alors que d'autres députés européens se contentent de mener leurs petites affaires sans faire de bruit à Bruxelles et à Strasbourg, je suis l'un des seuls à expliquer systématiquement mes votes, à tenir régulièrement à jour un blog dédié aux questions européennes et à essayer de faire émerger dans le débat public national de grandes questions européennes dont personne ne parle, comme ce fut le cas pendant la campagne présidentielle où je parlais du traité Merkozy pendant que les autres s'écharpaient sur la viande hallal. 

    Surtout, mes camarades et moi-même avons publié pas moins de quatre livres en trois ans sur de questions européennes capitales dont personne ne parle, comme le grand marché transatlantique ou le traité Merkozy ! Vous pouvez retrouver ces livres dans une rubrique dédiée en suivant ce lien.

     

     

    "Mélenchon, ce bon eurodéputé" 

    Article d'Arnaud Leparmentier paru dans Le Monde du 12 juin 2013

     

    melenchon-ce-bon-eurodeputeNous avions soigneusement préparé notre pichenette, celle qui devait déstabiliser Jean-Luc Mélenchon, en lui reprochant, dimanche 9 juin sur France Inter, de n'être guère assidu au Parlement européen. "Les chiffres sont faux", répond le leader du Front de gauche, avant de mettre en cause notre Européen préféré : "J'ai un collègue jaloux qui s'appelle Daniel Cohn-Bendit qui raconte des conneries sur moi à longueur de journée." Nous voilà empêtré dans une querelle de chiffres, tandis que Mélenchon assure: "Je suis un bon et efficace député européen. Il n'y a que moi qui fais des campagnes permanentes pour expliquer ce qu'il se passe au niveau européen."

    Réflexion faite, Mélenchon n'a pas tort. Sans relâche, il combat l'Europe, peste contre l'austérité, dénonce les ravages de l'euro, fustige la Banque centrale européenne. LE député européen, c'est lui. Peu importe qu'il ne fiche rien de très sérieux au Parlement de Strasbourg : à un an des élections européennes, le héraut du Front de gauche a compris que le débat n'avait pas lieu à l'intérieur de l'Hémicycle – "ce Parlement n'est pas un Parlement, tout le monde le sait" – ou dans les conciliabules bruxellois avec la Commission et le Conseil. Non, la confrontation européenne a lieu sur les estrades, entre les tribuns et les populations désarçonnées par l'échec que l'on espère provisoire de l'Union européenne. L'Europe politique, pour l'instant, c'est Mélenchon qui la fait et espère bien la défaire.

    Pour la première fois, les élections européennes pourraient ne pas servir d'exutoire contre les gouvernements en place mais contre l'Europe elle-même. En France, Mélenchon compte faire son one-man-show, tandis que Marine Le Pen espère que le Front national sortira du scrutin avec le titre de premier parti de France.

    Pour les optimistes, voici un combat qui permettra peut-être de faire sortir les électeurs de leur apathie (57 % d'abstention en 2009). En réalité, il y a danger pour nos amis europhiles, qui partent à l'élection la fleur au fusil. Tel l'eurodéputé UMP Alain Lamassoure, ils voient dans l'élection l'occasion de "politiser" l'Europe et de la rapprocher des citoyens. Ils s'appuient sur une demi-phrase du traité de Lisbonne (2007), appliqué pour la première fois, qui dispose que les chefs d'Etat et de gouvernement proposeront un nom pour présider la Commission "en tenant compte des élections au Parlement européen, et après avoir procédé aux consultations appropriées". Les eurodéputés se sont empressés de lire trop vite les textes. Ils en concluent qu'ils vont inverser le rapport de force et imposer leur choix.

    Ainsi, chaque grand parti compte faire la course en désignant par avance son champion. L'affaire est bien partie, du côté des sociaux-démocrates, qui ont pour candidat autodésigné l'actuel président du Parlement, l'Allemand Martin Schulz. Du côté des conservateurs, la chancelière Angela Merkel a bien tenté de pousser le premier ministre polonais, Donald Tusk, mais celui-ci ne veut pas sortir du bois sans garantie de succès. Du coup, le commissaire français Michel Barnier, vétéran des affaires européennes, s'y verrait bien et pourrait porter les couleurs conservatrices. Le match Schulz-Barnier, voilà un duel d'initiés qui va réconcilier les citoyens avec l'Europe, mettre à terre les antieuropéens de tous poils et intimider les gouvernements. "Si les partis politiques s'organisent, le Conseil européen sera comme la reine d'Angleterre et n'aura de choix que de désigner le chef du parti arrivé en tête", se réjouit Lamassoure.

    Le grand mythe de la politisation

    Ce joyeux scénario commet une première impasse, celle où les électeurs ne voteraient pas comme attendu. "C'est du cinéma, reconnaît Cohn-Bendit. Aucun parti n'aura la majorité absolue." Lamassoure en déduit pudiquement : "Dans ce cas, le Conseil européen reprend la main et devient comme le président de la République italienne, qui nomme qui il veut."Seconde impasse, les élections allemandes. Nul ne croit outre-Rhin à une victoire de la gauche, qui permettrait de renouer avec les mirages de l'Europe rose. Soit Merkel remporte le scrutin du 22 septembre, et elle mettra sans doute son veto à la nomination de M. Schulz à la Commission. Soit elle forme une grande coalition avec les sociaux-démocrates, et l'accord de gouvernement précise que M. Schulz portera les couleurs germaniques. Le scrutin de mai 2014, soudain, se transformera en une affaire allemande.

    Cette hypothétique politisation, qui permettrait à l'Europe de jouer à la nation, poserait de nombreux problèmes : imagine-t-on une Commission d'un bord politique imposer des économies au premier ministre d'un pays d'une autre couleur ? Nous avons eu un avant-goût des dangers d'une Commission politisée, en observant, au début des années 2000, les bisbilles entre le président du conseil italien Silvio Berlusconi et son compatriote, le président de la Commission Romano Prodi (centre gauche). On attend avec impatience les combats Merkel-Schulz ou Barnier-Hollande.

    Ce grand mythe de la politisation est un cache-sexe pour les socialistes français, qui font mine de gommer leurs divisions en prétendant faire front contre l'Europe de droite de Merkel. Depuis un an, ils emmènent avec eux les gouvernements du Sud : celui de l'Italien Mario Monti (droite libérale), de l'Espagnol Mariano Rajoy (vraie droite), du Grec Antonis Samaras (droite aussi), du Portugais Pedro Passos Coelho (droite, même s'il s'appelle social-démocrate). On en rit encore : les socialistes français confondent l'axe gauche-droite avec l'axe Nord-Sud.

     

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