L’UE va-t-elle continuer à cautionner les violences d’extrême droite en Ukraine ?
La Commission propose à l'Ukraine un plan d'aide de 11 milliards d'euros, sous forme de don et prêts conditionnés, bien sûr, au respect des critères du FMI. S'agit-il ici d'acheter des alliés ?
Cette fausse bienveillance ne doit pas gommer la nécessité de faire la lumière sur les violences commises en Ukraine. Ni à faire la lumière sur l'initiative qu'en aurait eut des composantes de l'actuel gouvernement.
Car, une conversation téléphonique entre Catherine Asthon et Urmas Paet, le ministre estonien des affaires étrangères, révélée par la presse, fait état de fortes présomptions concernant des liens entre les snipers qui ont tiré sur les manifestants et la police à Kiev et certaines composantes de l'actuel "gouvernement", en particulier le parti d'extrême droite Svoboda. Pour ne pas déstabiliser le nouveau gouvernement, qui compte 4 ministres issus de Svoboda, l'UE ne réclamerait aucune enquête à leur sujet. Selon le vœux du ministre des affaires étrangères estonienne qui a confirmé la véracité de ces propos.
Ne faudrait-il pas au contraire faire la lumière sur ces évènements ?
Pourquoi l'UE ne soutient-elle pas une enquête internationale à ce sujet ?
Pourquoi l'UE continuerait-elle à légitimer l'extrême droite ukrainienne en passant ces faits sous silence ?
Pourquoi n'est-il tenu aucun compte du vote du Parlement dénonçant ces groupes et les alliances avec eux ?