Je désapprouve la venue du pape François devant le Parlement européen le 25 novembre prochain à l’occasion d’une séance plénière à Strasbourg. Je n'accepte pas le jeu de la confusion entre le chef religieux et le chef de l’état croupion du Vatican.
Le pape n’a rien à faire au Parlement européen.
En tant qu’être humain, chacun est libre de croire ce qu’il veut ou de ne pas croire.
Mais les députés européens n’ont pas à recevoir le sermon d’un chef religieux, quel qu’il soit.
Que le social-démocrate allemand Martin Schulz soit à l’origine de cette venue cléricale couvre de honte le Parti Socialiste Européen.
La droite et les sociaux-démocrates pensent-ils obtenir le pardon papal pour leurs offenses faites à la souveraineté populaire et aux droits sociaux ?
Fidèle à la laïcité, je ne participerait pas à cette séance. J’appelle tous les parlementaires européens à faire de même.