Alors que des élections présidentielles en Grèce ont été avancées au 17 décembre, la Commission européenne a indiqué qu’elle avait un candidat favori : Stavros Dimas, ancien commissaire européen.
En effet, Jean-Claude Juncker s’est permis de menacer ouvertement les parlementaires grecs en déclarant lors d'un débat télévisé que « les Grecs savent très bien ce qu’un mauvais résultat des élections signifieraient sur la Grèce et la zone euro » ! Puis il a conclu avec une arrogance de caste insupportable qu'il préférerait que « des visages connus soient élus », en référence à Stavros Dimas.
Sous cette forme, peut-on penser que la Commission préférait supprimer les élections et nommer directement les représentants des États européens ?
La Commission n’a aucun mandat permettant a son président d’exprimer une option politique préférentielle dans une élection parlementaire nationale ! Le président Junker le sait bien. Compte–t-il exprimer ses regrets et présenter des excuses au peuple grec ?