Le conseil économique de la CDU a proposé hier une dérogation à la loi sur le salaire minimum pour « pouvoir rapidement intégrer les nouveaux réfugiés sur le marché du travail allemand ».
Avec cette proposition, le parti d’Angela Merkel fait tomber le masque de la chancelière. Non, ce n’est pas un soudain humanisme qui fait agir Merkel pour l’accueil des réfugiés ; oui, sa politique sur ce point est opportuniste et alimente le modèle de maltraitance sociale que je dénonçais déjà dans « Le Hareng de Bismarck ».
Comme l’a fort justement dit mon camarade Oskar Lafontaine, il ne faut pas s’étonner « qu’on entende de plus en plus dire que Merkel a invité les réfugiés en Allemagne pour planifier un "agenda 2020" de baisse des salaires ».
Une semaine après le scandale des Volkswagen truquées, il est temps que les germanolatres de tous poils ouvrent les yeux sur leur fameux « modèle », qui ne fonctionne que sur la triche et le mensonge.