Patrick Le Hyaric
Marie-Christine Vergiat
Younous Omarjee
GUE/NGL
Le Parti de GaucheLe « Qu’ils s’en aillent tous » a pris pied devant le parlement du pays où est né la démocratie
Il fallait 151 voix pour que le nouveau plan d'austérité FMI-BCE-Commission européenne soit appliqué à la Grèce.Ce plan qui conditionne l'octroi d'une nouvelle "aide" de 12 milliards d'euros, prévoit rien moins que:
-la baisse de la durée et des indemnités de chômage à 20 mois.
-la création d'une nouvelle taxe de solidarité entre 1 et 5% pour tous les salariés et les retraités.
-l'augmentation de la TVA de 13 à 23% en septembre, des privatisations à hauteur de 50 milliard d'euros.
-des privatisations à hauteur de 50 milliards d'euros.
La majorité social-démocrate disposait de 156 député-e-s sur 300. A deux exceptions près (une voix contre et une abstention), le Pasok a voté pour le plan plébiscité par son leader, Papandréou. La social-démocratie porte donc seule la responsabilité de ce plan. Il n'y a eu qu'une députée de droite pour mêler sa voix à celles du Pasok.
Pendant les débats et après le vote, les forces de l'ordre du gouvernement Papandréou ont violemment réprimé les dizaines de milliers de manifestants réunis sur la place Syntagma (place du Parlement).
Un député du Parti communiste grec (KKE) et un député de la gauche radicale et écologique (Syriza) sont intervenus pour demander au gouvernement de cesser le "massacre de la population dehors sur la place". Ils n'ont obtenu aucune réponse.
Les manifestants n’ont pas cédé pour autant. Ils sont décidés à rester. Leur principale mot d’ordre était d’ailleurs « Nous ne nous en irons, que quand vous vous en irez », et « Nous ne nous en irons pas tant que le peuple n’aura pas le contrôle » !
Ainsi, « Que se vayan todos », le « Qu’ils s’en aillent tous » a pris pied sur le continent européen devant le parlement du pays où est né la démocratie.
Tout cela est délirant et comment tout cela est-il possible? L'impression que cette Europe, qui devait être un rassemblement des peuples à se soutenir dans le développement économique et sociale navigue au jour le jour, complètement en perdition n'ayant comme seule boussole...les financiers du monde qui eux-même allaient se saborder, il y a un an, et que nous avons du sauver!!! Un organisme financier Européen, ouvert à toute l'Europe doit naitre car cette asphyxie financière des banques privées est insupportable! Tout cela est aussi la conséquence du laxisme de nos dirigeants européens!
Les marchés financiers sont en train de piller la Grèce, les socialistes au pouvoir donnent leur bénédiction.
Il faut aider la Grèce, il faut que les forces anticapitalistes et progressistes aident la Grèce mais comment?
Sinon ça va être le tour au Portugal à l'Irlande et l'Espagne, il serait temps de trouver une action européenne pour
dire ça suffit on ne veut pas du traité de Lisbonne, on veut une Europe des peuples.
Merci pour la création de ce blog qui permet de décrypter et d'informer les citoyens de ce qui se trame au Parlement Européen.
Le gouvernement grec devrait avoir honte de la répression contre son propre peuple. Désormais, les grecs de tout âge ont rejoins le mouvement !
Changeons l'Europe ! Pour une Europe sociale !
Excellente initiative ! Merci !
Vous devriez également rappeler pourquoi vous ne rédigez aucun rapport. Libé a encore ironisé sur ce fait, et feint donc de ne pas comprendre que chaque fois qu'un rapport de gauche est rédigé, il finit par devenir de droite à force d'amendements (ce que vous aviez expliqué face à Wauquiez).
Toutes ces mesures en plus de n'être orienter que sur le matraquage des plus faibles, auront l'effet inverse escompté en écrasant l'économie et multipliant le chômage.
L'austérité n'est pas la solution mais le problème.