juil 16 07

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Voici ci-dessous la copie d'une lettre, adressée au président du Parlement européen, Martin Schulz, que j'ai co-signée au sujet du traitement intolérable des employés des cantines du Parlement par le groupe COMPASS

Monsieur Le Président,

Nous nous adressons à vous au titre de votre fonction et en votre qualité de président du Bureau du Parlement européen.
A la fin de la semaine dernière, plusieurs députés ont été informés des préoccupations formulées par plusieurs organisations syndicales et professionnelles représentées au Parlement européen concernant des évènements intervenus récemment à l’initiative de Compass Group.
Selon ces informations, un certain nombre d’employés de Compass Group travaillant depuis de nombreuses années au Parlement européen ont été licenciés de manière particulièrement abrupte à la fin de la semaine dernière.
Les informations qui nous ont été communiquées font également état d’une atmosphère de travail stressante, d’un accroissement sensible de la charge de travail et d’un recours plus fréquent au chômage économique.
Par ailleurs, nous sommes nombreux à avoir constaté que depuis l’arrivée du nouveau prestataire en charge de la restauration, les prix ont notoirement augmenté dans tous les restaurants tandis que les quantités et la qualité semblent en baisse dans les cantines.
Bien sûr, nous savons que le Parlement européen a décidé de diminuer son intervention budgétaire au bénéfice des cantines. Cela peut se comprendre, pour autant que le rôle exemplaire que le Parlement européen veut s’attribuer devant l’opinion publique en matière de respect des droits sociaux se vérifie dans les faits.
Les pratiques qui nous interpellent sont d’autant plus singulières que le Parlement européen utilise notamment l’argument de l’amélioration du statut du personnel pour justifier sa décision d’internaliser le service des chauffeurs. Nous ne souhaitons pas l’internationalisation du personnel des cantines, mais nous apprécierions que le Parlement européen veille à ce qu’ils soient traités avec la considération qui convient.
Nous sommes convaincus que vous aurez à cœur de répondre à ces préoccupations et de prendre les mesures nécessaires pour remédier à cette situation.
Dans l’attente de vous lire, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos respectueuses salutations.


juil 16 06

Jeudi 7 juillet peut être une date historique dans la déchéance de l’Union européenne. Pour la première fois, la Commission s’apprête à imposer à l’Espagne et au Portugal une amende égale à 0,2% de leur richesse. Ces deux pays seraient punis pour avoir dépassé le déficit autorisé par l’équipe Juncker. Ils cesseront également de recevoir les fonds de développement de l’Union ! Pour ces pays, se serait une saignée de plus. Elle aggravera d’ailleurs leur déficit. Absurde!

Au lendemain du Brexit, on peut parler d’une décision non seulement inacceptable mais totalement provocatrice. Cette Union européenne devient un camp disciplinaire pour les peuples. Quel peuple va vouloir rester dans cette camisole de force ? Tel est le résultat des pressions du gouvernement allemand, de Schäuble et Merkel pour durcir l’application des traités budgétaires qui détruisent leurs concurrents et permettent d’annexer leur économie.

Il est temps de changer du tout au tout un tel système autodestructeur.


juil 16 06

Intervention de Jean-Luc Mélenchon sur le Brexit au Parlement européen le 5 juillet 2016.

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juil 16 05
Déclaration écrite

Stratégie de l’UE face aux personnes sans-abris

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1024px-Homeless_in_campo_formioVoici ci-dessous une déclaration écrite que j'ai signée avec mes camarades du groupe GUE/NGL

1. Le nombre de personnes sans-abri est en augmentation dans la plupart des États membres, affectant plusieurs centaines de milliers de personnes par jour. Les personnes sans domicile sont diverses – les jeunes, les familles, les migrants, les victimes de violence familiale et les personnes handicapées.

2. Le fait de ne pas avoir de domicile est une forme extrême de la pauvreté, viole les droits humains et a des coûts élevés pour la société, agissant comme un obstacle à l'emploi et les droits sociaux.

3. Le Parlement européen a demandé à plusieurs reprises une stratégie sans-abri de l'UE, y compris dans ses résolutions du 14 Septembre 2011 et le 16 Janvier 2014.

4. Le Conseil, du CESE et du CdR ont exprimé l'opinion que l'UE peut apporter une valeur ajoutée significative pour aider les États membres lutter contre ce phénomène.

5. Les actions de l'UE contre la pauvreté négligent la question des personnes sans-abris. En tant que domaine de la justice, des droits fondamentaux et de l'équité sociale, l'UE devrait remédier à cette situation d'urgence et de faire des personnes sans-abris une priorité de son agenda social.

6. La Commission est invitée à élaborer un plan d'action sur les personnes sans-abris, en tenant dûment compte du principe de subsidiarité, contenant des mesures, y compris le suivi, le développement des connaissances, l'apprentissage mutuel et l'échange transnational, et la pleine utilisation des instruments pertinents de l'UE et le financement.

7. Cette déclaration, accompagnée du nom des signataires, est transmise au Conseil et à la Commission.


juin 16 29
Communiqué de presse

Glyphosate : La Commission donne raison au lobby agro-chimique

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glyphosateHier, alors qu'en Europe toute l'attention était portée sur les conséquences du Brexit, la Commission a choisi, en catimini, au Luxembourg, de prolonger de 18 mois l’autorisation du glyphosate. 

Sans cette prolongation, à compter du 30 juin, le glyphosate n'était plus autorisé au sein de l'UE, avec tout de même un délai de 6 mois laissé aux industriels pour retirer cette substance du marché. Et malgré les avis scientifiques sur le caractère cancérigène du glyphosate, l'opposition de certains états membres, dont la France, et les inquiétudes des ONG, la Commission a choisi, en lien avec les lobbies, d'autoriser l'empoisonnement des peuples européens pour encore au moins 2 ans.

La France peut agir. Elle peut l'interdire sur son sol. Le gouvernement français doit donc désormais déclencher la clause de sauvegarde nationale. Qui, en vertu de l'article 36 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, permet aux États membres de porter atteinte à la libre circulation des marchandises pour des raisons de « protection de la santé et de la vie des personnes et des animaux ou de préservation des végétaux ».



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