fév 16 28
Cette semaine au Parlement européen il était question du semestre européen : cette machine à violer la souveraineté des peuples et à imposer l'austérité, de la Banque centrale européenne pour se féliciter de son action funeste et aussi de la future annexion de la Tunisie par l'UE…
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fév 16 26
Le 16 février, la Commission a dévoilé sa nouvelle stratégie sur les importations de Gaz Naturels Liquéfiés (GNL). En effet, suite à la diminution de la production de GNL en Europe les importations augmentent. Ainsi en 2014, et pour la dixième année consécutive, les États membres ont importé plus de 50% l'énergie consommée. Et un tiers de ces importations de gaz proviennent de la Russie dont certains Etats membres sont presque entièrement dépendants. Aussi pour couvrir les besoins énergétique de l'UE la Commission propose d'augmenter les importations de GNL, principalement celles en provenance des USA ou du Canada, pour évidement contrebalancer le poids de la Russie.
Ainsi, deux mois après la COP21 de Paris la Commission a déjà oublié ses engagements en faveur de la réduction des gaz à effet de serre. Et plutôt que de prévoir la transition vers les énergies renouvelable, elle accentue la dépendance aux énergies carbonées. Car le gaz naturel est une ressource fossile et est principalement composé de méthane, un gaz à effet de serre 86 fois plus inducteur de réchauffement climatique que le dioxyde de carbone. De plus près de la moitié du gaz naturel produit aux États-Unis, et qui sera donc exporté vers l'Europe, est constitué de gaz de schiste obtenu par fracturation hydraulique. Or la fracturation hydraulique est une technique d’extraction de gaz naturel emprisonné dans du schiste extrêmement nuisible à l'environnement : pollution des nappes phréatique, tremblement de terre… Les taux d’émissions récemment enregistrés indiquent que la concentration de méthane dans l’air a augmenté de manière catastrophique dans les régions productrices de gaz de schiste des États-Unis. Mais le gaz de schiste y connait un tel essor que Washington a levé son interdiction traditionnelle d’exporter de l’énergie. Et plusieurs projets d’exportation de gaz de schiste liquéfié ont déjà été approuvés.
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fév 16 25
L'ouverture des négociations en vue d'un accord de libre-échange entre l'UE et la Tunisie voté par le Parlement européen ce jour poursuit le travail annexion économique amorcé par le FMI imposant des réformes pour l'octroi de 300 millions d'euros de prêt au titre d'assistance macrofinancière (AMF).
Sur le modèle des «accord de libre-échange approfondi et complet» (ALECA) cet accord prévoit entre autre l'abolition totale des droits de douanes, régulations et aides d’Etat. Mais comme pour le Grand Marché Transatlantique le mandat de négociation est tenu secret au mépris des populations concernées.
Pour soutenir la révolution tunisienne, plutôt que de piller son économie, l'UE devrait annuler sa dette illégitime !
L'UE doit cesser sa politique d'annexion économique de son voisinage au prix des soubresauts sociaux et des destructions qu'elle provoque. Il est temps de proposer un partenariat respectueux de son indépendance et contribuant au bien être de la zone méditerranéenne.
fév 16 16
En mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a évalué le glyphosate, la substance active du RoundUp, l'herbicide le plus utilisé au monde et commercialisé par la multinationale américaine Monsanto. Dans cette étude le CIRC estime que le glyphosate est « probablement cancérogène » pour l'être humain. Mais quelques mois plus tard, en novembre 2015 l'agence européenne de santé alimentaire (EFSA) publie a son tour une évaluation du glyphosate, dans laquelle elle estime, au contraire, que le glyphosate « n'est probablement pas cancérogène ».
Comment comprendre l'évaluation de l'agence européenne ? Doit-on la soupçonner d'incompétence ou de complaisance avec les producteurs d'OGM ? Car alors que l'évaluation du CIRC a été effectuée en toute transparence, par des experts indépendants de l'industrie chimique, de nombreux soupçon pèsent sur l'étude menée par l'EFSA.
Ainsi, dans une procédure opaque, l'agence européenne a fondé son avis sur des études "scientifiques" non-publiées dans leur intégralité et non validées par d'autres scientifiques ainsi que sur des études rédigées par le Groupe de travail européen sur le glyphosate, un consortium d’entreprises de l’agrochimie. De plus, alors que pour produire un herbicide comme le Roundup le glyphosate est utilisé avec des adjuvants, l'EFSA s'est limitée à évaluer le glyphosate pur. C'est à dire très éloigné des conditions réelles d'utilisation des herbicides.
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fév 16 15
Mes Questions à la Commission et au Conseil
Nouvel exemple de l'absence de pouvoir du Parlement européen ce mercredi 3 février : le Parlement s’est opposé à l’autorisation de trois sojas OGM produits par Bayer et Monsanto. Or, comme il s'agit d'un acte d'exécution, l'objection du Parlement européen n'est pas juridiquement contraignante.
Pour autant, la Commission entend-t-elle enfin interdire ces OGM comme le demandent les parlementaires européens ?
Ces OGM sont résistants au glyphosate, la substance active de l’herbicide le plus vendu au monde : le RoundUp. Cette substance est également reconnue comme étant cancérigène.
La Commission prend-t-elle la mesure de l'enjeu de santé publique dans la mise sur le marché de ces produits ?
Un documentaire sur la dangerosité de ces produits a récemment été diffusé sur une des chaînes télévisés du service public français à ce sujet ; la commission souhaite-t-elle que je lui en fasse parvenir une copie afin d'éclairer ses futures décisions ?