août 15 21
A l'initiative de ma camarade de la GUE Katerina Konecna voici une déclaration que j'ai signée
1. L'extraction de pétrole est une activité à haut risque qui a une incidence considérable sur l'environnement, notamment la faune et la flore.
2. Les sols et les aquifères sont contaminés du fait du recours à des fluides de forage dans le cadre des activités d'extraction. De plus, les puits de pétrole abandonnés, la filtration des eaux résiduaires des gisements pétrolifères, la pollution des eaux de surface et les boues de pétrole constituent autant d'éléments qui peuvent causer une grave contamination des eaux.
3. Toutes les activités d'extraction de pétrole en Europe doivent satisfaire aux normes les plus élevées en matière de protection de l'environnement et de la santé, conformément à l'article 191 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, qui dispose que "[l]a politique de l'Union dans le domaine de l'environnement vise un niveau de protection élevé" et qu'elle "est fondée sur les principes de précaution et d'action préventive [...]".
4. La Commission est dès lors invitée à prendre toutes les mesures qui s'imposent pour surveiller et évaluer l'incidence de l'extraction et de la prospection de pétrole sur la santé humaine et l'environnement, en particulier les conséquences de l'extraction de pétrole sur terre pour la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.
5. La présente déclaration, accompagnée du nom des signataires, est transmise au Conseil et à la Commission.
août 15 20
Mes Questions à la Commission et au Conseil
Dans le cadre des recommandations adressées à la Grèce par les institutions, le quotidien serbe Blic affirme que « les créanciers » ont demandé à la Grèce de reconnaître l'indépendance du Kosovo.
Cela revient à demander à la Grèce d'abdiquer le peu de souveraineté qui lui reste en matière diplomatique. De telles pressions sont inadmissibles.
La Commission est elle en mesure d'infirmer cette information ?
août 15 10
Voici la déclaration que j'ai signé sur l'initiative de ma camarade Martina Anderson
3589 personnes ont été tuées au cours du conflit en Irlande entre les années 1960 et la signature de l'Accord de Belfast 'Good Friday' de 1998.
Il est maintenant largement admis que bon nombre de ces homicides et blessures impliquent des agents de l'Etat britannique. Ces agents de l'Etat ont commis des pratiques et des politiques, pour lesquels l'Etat britannique n'a pas été tenues de rendre compte. Celles-ci incluent:
- un coup pour stopper la politique
- L'utilisation de la force léthale, y compris l'utilisation de balles en plastique comme une réponse à des troubles civils
- Une politique de «collusion» entre l'État et les paramilitaires.
Ces politiques de l'Etat ont fait l'objet de critiques dans six Cours européenne des Droits de l'Homme (CEDH) sur les cas révélés à partir de mai 2001, tous tiennent l'Etat britannique responsable de la violation de ses obligations procédurales d'enquête en vertu de l'article 2 de la Convention Européenne des Droits de l'Homme (CEDH).
Un «paquet de mesures» a été lancé par le gouvernement britannique pour remplir ses obligations en vertu de l'article 2 de la CEDH. Des rapports indépendants de l'État britannique de la justice pénale d'Irlande du Nord et Sa Majestés inspecteur des commissariat, ainsi que d'autres jugements de la CEDH, démontrent de façon concluante que le paquet de mesures, a échoué.
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juil 15 21
Voici la lettre envoyée sur l'initiative de ma camarade Marina Albiol à Juan Manuel Santos, Président de la Colombie
Son Excellence le Président Juan Manuel Santos
Les soussignés, membres du Parlement européen souhaitent attirer respectueusement votre attention sur les risques encourus par les leaders sociaux à Buenaventura, en particulier ceux de l'espace humanitaire Puente Nayero.
La grave situation de violence et de violations des droits humains dans la ville portuaire de Buenaventura, qui est situé dans le sud-ouest de la Colombie et dont la population est en grande partie afro-colombienne, a conduit plusieurs organisations internationales de publier des alertes au cours de la dernière année et demie. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), le Bureau en Colombie du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH-Colombie), Human Rights Watch (HRW) et d'autres ont documenté les conditions socio-économiques désastreuses dans la ville et les niveaux élevés de violence. Parmis ces violences, principalement menées par des groupes armés illégaux, on observe des déplacements de population, des disparitions, l'usage de la torture et la mutilation. Ces faits sont reflétés dans les statistiques officielles de l'État qui signalent que, dans les quatre dernières années, la municipalité de Buenaventura a enregistré le chiffre le plus élevé de déplacement forcé, dans le pays. En outre, 153 meurtres, 89 disparitions, 17 cas de meurtres de femmes et 14 cas de mutilation ont été enregistrés en 2014.
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juil 15 19
Mes Questions à la Commission et au Conseil
Voici une question que j'ai adressé à la DG Commerce de la Commission européenne sur l'initiative de ma camarade Marina Albiol
Dans de nombreuses parties du monde, il existe des intérêts économiques dans les pays où les violations des droits de l'homme ont lieu. A Buenaventura – Colombie, par exemple, des projets d'infrastructures (ports, des autoroutes, des projets de tourisme) sont planifiés et mis en œuvre dans une ville qui est malheureusement célèbre pour les violations qui se produisent là-bas. Dans un quartier où un projet de développement à grande échelle est prévue, les habitants déclarent être victimes d'une stratégie de terreur, ou des groupes paramilitaires pratiques des enlèvements, enrôlent des enfants dans leurs activités illégales, et mutilent les gens. En 2014 seulement, les chiffres officiels indiquent que 14 personnes ont été mutilés et 17 féminicides ont eu lieu dans une population de moins d'un million d'habitants; faisant de Buenaventura une des villes les plus violentes de Colombie.
Quel sont les mécanismes employés par l'Union européenne, et en particulier la DG-Trade, pour informer les investisseurs européens des risques dans ces domaines et nous assurer que nos investissements, nos entreprises et nos institutions ne bénéficient pas ou n'encouragent pas de telles violations?
Dans le cas particulier de Buenaventura, l'UE a-t-elle informé ses entreprises sur les inégalités et l'exclusion existantes, ainsi que leurs obligations légales concernant les droits fonciers des communautés noires vivant dans la ville?