juil 14 15
Main dans la main, la droite et les sociaux-libéraux européens poursuivent leur alliance en Europe. Aujourd’hui, ils ont uni leurs voix pour élire Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. « Nous vous tendons la main, nous vous donnons toute notre confiance (…) Bonne chance Monsieur Juncker ! » a déclaré G.Pittela président du groupe PS du Parlement européen.
L’oligarchie peut dormir tranquille. Avec Juncker, la Commission européenne change de visage, pas de politique. Le peuple restera tenu en laisse.
Le héraut du paradis fiscal luxembourgeois dirige désormais l’Union européenne avec la bénédiction de François Hollande et ses amis.
Quelle farce que cette « démocratie » européenne ! Un candidat unique élu à bulletin secret ! On ne pouvait voter pour aucune autre personne. Et on ne connaitra même pas le vote personnel de chaque député.
juil 14 10
Mercredi 9 Juillet, le groupe GUE/NGL auditionnait Jean-Claude Juncker, candidat de l'alliance PPE-PSE pour la présidence de la Commission européenne.
L'occasion pour moi de l'interpeller sur les modalités de consultation des peuples prévues avant de conclure le Grand Marché Transatlantique. Mais aussi de réclamer l'asile pour Julien Assange et Edward Snowden, héros européens ayant mis à jour l'espionnage pratiqué par les USA. J'ai également interrogé la volonté de Juncker à lutter contre l'évasion fiscale. Lui qui fut pendant 13 ans le premier ministre d'un paradis fiscal.
Enfin, j'ai rappelé que le Parlement avait condamné le parti nazi Svoboda, actuellement au pouvoir en Ukraine, et demandé à nouveau que cesse ce comportement inepte de l'UE vis à vis de notre partenaire Russe.
Cette vidéo a été consultée 9 fois
juil 14 09
Les négociateurs européens du Grand Marché Transatlantique prévoient de faciliter l’exploitation des gaz de schistes.
C’est grâce à un document restreint qui a fuité que nous apprenons que le TTIP comprendra un chapitre particulièrement inquiétant sur l’énergie.
Ce document est daté du 20 septembre 2013. Il émane des services du commerce extérieur de la Commission Européenne. Ce document a servi de base au 2ème round de négociation.
Dans l’article A il est prévu de « renforcer le libre-échange pour les matières premières et l’énergie ». Selon l’article C, on apprend que « l’exportation de biens énergétiques de l’autre partie sera octroyée automatiquement ». L’article H prévoit « l’accès et la licence d’exercice des activités de prospection, d’exploration pour la production d’hydrocarbure ». Cet article prévoit donc la future exploitation du gaz de schiste. Un autre chapitre entend faciliter l’exploitation du pétrole offshore.
Cerise sur le gâteau, l’article N prévoit la mise en place d’une « autorité de régulation ». Cette « autorité de régulation » sera « désigné et employé à réguler le marché de l’énergie sur les territoires respectifs ». Le hic, c’est que cette autorité « devra être légalement distincte et fonctionnellement indépendante de tout autre autorité publique ».
En somme, c’est la fin de la souveraineté populaire énergétique : La fin même d’un droit de regard par les représentants du peuple, et donc le règne des multinationales de l’énergie.
juil 14 05
J'ai retrouvé l'hémicycle de Strasbourg. Les torrents de préchi-précha libéraux ont immédiatement repris dès que la parole a été donnée. Avant ça, le décor de la grande coalition avait été solidement remis en place. Les sociaux-démocrates et la droite, l'UMP et le PS, se sont remis en couple pour faire la pluie et le beau temps. Martin Schulz, le grand héros de la lutte socialiste en France et en Europe, a retrouvé son fauteuil de président avec une écrasante majorité des « socialistes » et de la droite. La seule brèche dans le mur de béton de la dictamolle européenne aura été le discours de Pablo Iglesias, notre camarade espagnol de « Podemos » à qui nous avions confié le soin d'être notre candidat pour la présidence du Parlement.
Voir mes explications de vote
juil 14 02
Mes questions à la Commission et au Conseil
La BNP s’apprête à verser 8,9 milliards d'euros réclamés par les autorités américaines en échange de l'abandon de poursuites pénales à son égard.
Elle est poursuivie pour avoir autorisé des paiements en dollars vers des pays soumis à des embargo américain, notamment le Soudan, l'Iran et Cuba entre 2002 et 2009. Rappelons que le blocus de Cuba est condamné chaque année par l'assemblée générale des Nations-Unies. Ces transactions étaient légales au regard du droit international mais libellées en dollar. Or, les Etats-Unis considèrent chaque dollar en circulation comme une parcelle de leur territoire, et se réservent donc le droit de sanctionner des entreprises ou des citoyens dans le monde entier.
Comment la Commission peut-elle accepter une telle extraterritorialité des lois américaines ?
Il s'agit là d'une sanction politique et non pas judiciaire. il n'y a en effet pas eu de tribunal, ni de procès, avec des procédures transparentes et contradictoires.
La Commission entend-elle réagir à cet acte de guerre économique que les Etats-Unis ont posé face à l'Europe ?
Des poursuites en cascade sont en cours contre d'autres banques européennes pour violations de l'embargo : contre les françaises Crédit agricole et Société Générale, les allemandes Deutsche Bank et Commerzbank et l'italienne Unicredit.
La Commission a-t-elle prévue de mettre en place des mesures de protection des banques européennes ?