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mar 14 21
Mes questions à la Commission et au Conseil

Le GMT contre l’éducation

ecolier-2Malgré les efforts de la Commission pour tenir les peuples à l’écart des négociations sur le grand marché transatlantique, ils sont de plus en plus nombreux à réclamer un débat public.

C'est au tour l'Union européenne des étudiants (ESU) de s’inquiéter des effets du Grand Marché Transatlantique. L'enseignement vu comme « un service économique ordinaire » n'est pas encore la vision dominante en Europe mais elle pourrait s'imposer. En effet les exemptions proposées pour les services d'enseignement sont très limitées et ne concernent pas les établissements privés. Ainsi du fait de cet accord le secteur de l'éducation sera exposé à des pressions accrues de marchandisation et privatisation.

La Commission entend-t-elle pour une fois défendre l'intérêt général plutôt que quelques intérêts privés ?

On apprend également que les entreprises américaines « d'enseignement à but lucratif » établies sur le sol européen pourraient intenter un procès contre les gouvernements qui refuseraient de reconnaître leurs diplômes ou qui s'opposerait à l'augmentation des frais d'inscription.

La Commission ne devrait-elle pas exclure totalement l'éducation de cet accord ?

mar 14 11

ukraineLa Commission propose à l'Ukraine un plan d'aide de 11 milliards d'euros, sous forme de don et prêts conditionnés, bien sûr, au respect des critères du FMI. S'agit-il ici d'acheter des alliés ?

Cette fausse bienveillance ne doit pas gommer la nécessité de faire la lumière sur les violences commises en Ukraine. Ni à faire la lumière sur l'initiative qu'en aurait eut des composantes de l'actuel gouvernement.

Car, une conversation téléphonique entre Catherine Asthon et Urmas Paet, le ministre estonien des affaires étrangères, révélée par la presse, fait état de fortes présomptions concernant des liens entre les snipers qui ont tiré sur les manifestants et la police à Kiev et certaines composantes de l'actuel "gouvernement", en particulier le parti d'extrême droite Svoboda. Pour ne pas déstabiliser le nouveau gouvernement, qui compte 4 ministres issus de Svoboda, l'UE ne réclamerait aucune enquête à leur sujet. Selon le vœux du ministre des affaires étrangères estonienne qui a confirmé la véracité de ces propos.

Ne faudrait-il pas au contraire faire la lumière sur ces évènements ?

Pourquoi l'UE ne soutient-elle pas une enquête internationale à ce sujet ?

Pourquoi l'UE continuerait-elle à légitimer l'extrême droite ukrainienne en passant ces faits sous silence  ?

Pourquoi n'est-il tenu aucun compte du vote du Parlement dénonçant ces groupes et les alliances avec eux ?

mar 14 06
Mes Questions à la Commission et au Conseil

L’UE soutient-elle l’extrême droite ?

Svoboda, parti national-socialiste (nazi), qui encadre l'insurrection ukrainienne d'Euro-Maïdan, a été soutenu par Catherine Ashton, qui s'est affichée au coté de son leader Oleh Tyahnybok. En faisant cela, la représentante de la diplomatie de l'UE apporte le soutien de l'UE aux forces d'extrême droite en Ukraine.

Qui lui en a donné le mandat ?

Organization_of_Ukrainian_Nationalists-M.svgCertains membres du nouveau gouvernement tiennent des positions en contradictions totales avec les valeurs de l'UE ; c'est d'ailleurs ce que le Parlement européen avait statué dans l'une de ses résolution en décembre 2012. Voilà ce que l'on disait de Svoboda à l'époque : « les opinions racistes, antisémites et xénophobes sont contraires aux valeurs et principes fondamentaux de l'Union européenne et, par conséquent, invite les partis démocratiques siégeant à la Verkhovna Rada (Assemblée ukrainienne) à ne pas s'associer avec ce parti, ni à approuver ou former de coalition avec ce dernier ».

Catherine Ashton a-t-elle conscience que sa voix ne peut représenter la diplomatie de l'UE à partir du moment ou elle ne respecte pas les votes du Parlement ?

Enfin, Catherine Asthon sait-elle que ses nouveaux amis défilent sous le drapeau rouge et noir de l’OUN-B, les collaborateurs nazis qui exterminèrent les juifs et les Polonais dans le cadre de la machine de guerre nazie ?

fév 14 24
Mes questions à la Commission et au Conseil

Subventions : deux poids, deux mesures

DanielleCasanova_05_SNCMLa Commission européenne a ordonné à la SNCM de reverser les 440 millions d'euros d'aides prétendument reçues de l’État français lors de sa privatisation et pour assurer ses obligations de service public. Mais, dans le même temps, la Commission autorise les 180 millions de subventions versées par la collectivité territoriale de Corse à la compagnie concurrente Corsica Ferries.

La règle n'est donc pas la même pour tous ?

La compagnie Corsica Ferries est connue pour pratiquer le dumping social. En effet la compagnie navigue sous pavillon italien. Cela lui permet d'embarquer des marins issus de toute l'Union Européenne (notamment des Roumains sous-payés) et payés à vil prix. Les marins français, auxquels a recours la SNCM, « coûtent trop cher » comme disent les libéraux, et leurs bateaux sont immatriculés sous pavillon français de premier registre.

De son côté, la compagnie Corsica Ferries pratique également le dumping fiscal. Les exonérations de cotisation sont importante sous pavillon italien et sa holding de contrôle est basée en Suisse après avoir été domiciliée au Luxembourg.

Doit-on comprendre que la Commission encourage le dumping  ?

fév 14 14
Mes questions à la Commission et au Conseil

La Commission contre le vin

vignoblesLes cépages Noah, Othello, Isabelle, Jacquez, Clinton et Herbemont sont interdit en Europe par le règlement sur le classement européen des variétés de raisins n° 2005/1970 du 6 octobre 1970 (annexe, titre I, sous-titre II). Or, cette interdiction ne repose ni sur un quelconque argument scientifique en rapport avec les normes actuelles ni sur des arguments économiques proportionnés. C'est d'ailleurs pourquoi, en 2003, la France a aboli la loi de 1934 qui listait ces cépages prohibés. 

Ces cépages font partie intégrante du patrimoine végétal des Cévennes depuis 1820 et offrent certaines particularités : on peut les cultiver sans les greffer, ils sont naturellement résistants aux principales maladies de la vigne (oïdium, mildiou, phylloxera…) et présentent une palette aromatique originale et étonnante. Le Jaquez contient également du resvératol, molécules aux propriétés anti-vieillissement. Leur interdiction ne va t-elle pas à l'encontre des objectifs de biodiversité défendus par l'Union européenne ?

Cette interdiction pénalisant les viticulteurs français, soucieux de développer le patrimoine viticole de leurs régions, quand la Commission compte -t-elle revenir sur ce règlement ?



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