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jan 15 28
Mes questions à la Commission et au Conseil

Non au délit de blasphème

humour_religion_008_charbAujourd’hui, après les assassinats politiques à Charlie hebdo, le mot de « laïcité » résonne avec une cruelle acuité. La laïcité donne à chacun le droit de croire ou de ne pas croire et est la seule garantie fondamentale de la paix civile.

Pourtant, en Europe, le délit de blasphème, qui équivaut à la reconnaissance légale d'un principe théologique, existe encore : en Allemagne, en Italie, en Irlande, dans les départements d'Alsace-Moselle…

Comment la Commission envisage-t-elle d’étendre à tous les citoyens le bénéfice de la laïcité ?

La Commission entend-t-elle prendre des initiatives pour supprimer le délit de blasphème en Europe ?

jan 15 15
Mes questions à la Commission et au Conseil

La Commission entend-t-elle les peuples européens ?

Commission-européenneCe mardi 13 janvier, la Commission européenne a rendu publique la consultation sur les arbitrages d’investissement, lancée au printemps 2014. Le résultat est sans appel : 145 000 réponses contre sur un total de 150 000… Même Cécilia Malmström, la commissaire au commerce a reconnu : « Cela montre clairement qu’il existe un considérable scepticisme à l’égard de ce mécanisme ».

En conséquence, la Commission envisage-t-elle de tenir compte de sa propre consultation ?

La Commission envisage-t-elle de retirer le principe des tribunaux d’arbitrages (ISDS pour Investment State Dispute Settlement) du traité transatlantique en cours de négociation puisque ce point concentre les oppositions et scepticisme sur ce projet de traité ?

La Commission peut-elle indiquer si elle se donne une limite de l'inacceptable dans la négociation ?

déc 14 16

tortureIl est avéré que la Roumanie, la Lituanie, et la Pologne ont abrité des prisons « secrètes » de la CIA dans lesquelles la torture est régulièrement pratiquée. La Pologne a même été condamnée en juillet dernier par la Cour européenne des Droits de l’Homme pour avoir « créé les conditions nécessaires à la mise en œuvre du processus » de torture exercée par des agents nord-américains sur son sol.

D'autres États sont aujourd'hui mis en cause : l’Allemagne, Chypre, le Danemark, l’Espagne, la Grèce, l’Irlande, la Suède, l’Autriche, l’Italie, le Royaume-Uni et le Portugal.

La Commission envisage-t-elle de mener une enquête sur ce sujet  ?

La Commission a t-elle conscience qu'en faisant cela ces États violent les critères de Copenhague qui stipulent précisément que, pour être membre de l'UE, les États doivent garantir le respect des Droits de l'Homme ?

En conséquence, que compte faire la Commission ? Approuver la torture par amitié pour les États-Unis ? Condamner ces pratiques ? Saisir le Conseil ? Ou bien rien du tout et continuer les discours creux sur les Droits de l'Homme ?

déc 14 13
Mes questions à la Commission et au Conseil

La Commission accepte-t-elle les candidats de Gauche ?

drapeaux grecAlors que des élections présidentielles en Grèce ont été avancées au 17 décembre, la Commission européenne a indiqué qu’elle avait un candidat favori : Stavros Dimas, ancien commissaire européen.

En effet, Jean-Claude Juncker s’est permis de menacer ouvertement les parlementaires grecs en déclarant lors d'un débat télévisé que « les Grecs savent très bien ce qu’un mauvais résultat des élections signifieraient sur la Grèce et la zone euro » ! Puis il a conclu avec une arrogance de caste insupportable qu'il préférerait que « des visages connus soient élus », en référence à Stavros Dimas.

Sous cette forme, peut-on penser que la Commission préférait supprimer les élections et nommer directement les représentants des États européens ?

La Commission n’a aucun mandat permettant a son président d’exprimer une option politique préférentielle dans une élection parlementaire nationale ! Le président Junker le sait bien. Compte–t-il exprimer ses regrets et présenter des excuses au peuple grec ?

déc 14 08
Mes questions à la Commission et au Conseil

Ukraine : aide financière sous conditions

ukraineL'UE vient de verser, via son commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, 500 millions d'aide à l'Ukraine. "L'Europe tient ses promesses de solidarité vis-à-vis de l'Ukraine. En retour, il est vital que le pays maintienne le rythme des réformes pour créer un environnement prospère et durable pour tous les Ukrainiens" a-t-il déclaré.

Cependant ce versement coïncide avec l'annonce du nouveau gouvernement ukrainien qui comprend des ressortissants étrangers, nationalisés en urgence. Leur choix n'est pas anodin :
Le ministère des finances est attribué à Natalia Iaresko, ressortissante américaine qui a fait une partie de sa carrière au ministère des affaires étrangères américain, preuve du choix de l'option anti-russe. Le ministère de l'économie revient à un Lituanien, Aïvaras Arbomavitchous, dirigeant de la filiale kiévienne du fonds d'investissement East Capital. Enfin Sandro Kvitachvili, ancien ministre géorgien de la santé et du travail, prend le ministère de la santé. Avec ces nominations ouvertement anti-russes l'Ukraine abandonne jusqu'aux apparences de la souveraineté pour nommer directement les représentants de l'Otan et de l'UE.

S'agit-il par ce prêt de récompenser la conformité de l'Ukraine aux injonctions de la Commission ?



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