L'UE vient de verser, via son commissaire aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, 500 millions d'aide à l'Ukraine. "L'Europe tient ses promesses de solidarité vis-à-vis de l'Ukraine. En retour, il est vital que le pays maintienne le rythme des réformes pour créer un environnement prospère et durable pour tous les Ukrainiens" a-t-il déclaré.
Cependant ce versement coïncide avec l'annonce du nouveau gouvernement ukrainien qui comprend des ressortissants étrangers, nationalisés en urgence. Leur choix n'est pas anodin :
Le ministère des finances est attribué à Natalia Iaresko, ressortissante américaine qui a fait une partie de sa carrière au ministère des affaires étrangères américain, preuve du choix de l'option anti-russe. Le ministère de l'économie revient à un Lituanien, Aïvaras Arbomavitchous, dirigeant de la filiale kiévienne du fonds d'investissement East Capital. Enfin Sandro Kvitachvili, ancien ministre géorgien de la santé et du travail, prend le ministère de la santé. Avec ces nominations ouvertement anti-russes l'Ukraine abandonne jusqu'aux apparences de la souveraineté pour nommer directement les représentants de l'Otan et de l'UE.
S'agit-il par ce prêt de récompenser la conformité de l'Ukraine aux injonctions de la Commission ?