mar 17 20

echaLe 15 mars dernier, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a conclue qu’elle ne considérait pas le glyphosate comme cancérogène ou mutagène. Hasard du calendrier le même jour, Le Monde révélait des documents déclassifiés dans le cadre d’une action judiciaire menée aux Etats-Unis. Ces « monsanto paper », 250 pages de mails et de rapports indiquent clairement que des cadres Monsanto ont tenté de prouver dès 1999 que le glyphosate n'était pas cancérigène et mutagène tout en connaissant sa toxicité.

Comment la Commission peut-elle dans ces conditions renouveler l'autorisation du glyphosate ? Quelles mesures immédiates de précaution envisage-t-elle de prendre pour corriger une erreur d'appréciation qui a déjà trop duré ?

Au même moment une initiative citoyenne européenne a été lancée pour interdire les herbicides à base de glyphosate et faire en sorte que l’évaluation scientifique des pesticides aux fins d’une approbation par les autorités de régulation de l’UE s’appuie désormais sur des études publiées et indépendante de l’industrie des pesticides.

La Commission entend-elle donner suite à cette initiative lorsqu'elle aura atteint le million de signature réglementaire ?


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