mar 15 30

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En avant, et ne jamais oublier, En quoi consiste notre force!
En étant affamé et en mangeant, en avant, ne pas oublier,
la solidarité!

Bertolt Brecht, Chanson de la solidarité

La population de Grèce a élu avec Syriza et Alexis Tsipras un parti de gauche au gouvernement. Ils y associent un espoir fort : l’espoir d’une vie meilleure et de l’abandon d’une politique de restrictions souvent décrite comme sans alternative (la politique d’austérité), qui réduit drastiquement les dépenses publiques et épargne dans le même temps les millionnaires sur le plan fiscal.

Cette politique imposée par Merkel et la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) a conduit en Grèce à une crise sociale et humanitaire. Des millions de personnes ont été condamnées au chômage, à la pauvreté et à la faim. 30% de la population grecque vit sous le seuil de pauvreté, le chômage touche plus d’un quart de la population et est monté à plus de 50% parmi les jeunes. Pendant que la grande majorité des Grecs souffrent, les millionnaires et milliardaires ne paient presqu’aucun impôt et n’ont souvent aucun compte à rendre en matière d’évasion fiscale.

La victoire de Syriza a une grande importance au-delà de la Grèce. Avec le gouvernement Tsipras, il y a une chance pour une autre politique, qui replace la population au premier plan. L’espoir renaît de voir un renouveau démocratique et un changement de direction de l’Union européenne. Une chose est sûre : on peut transformer les rapports de force politiques, une alternative à la politique dominante est possible – si nous le voulons et nous battons pour cela.

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mar 15 25
Compte-rendu de session

Cette semaine au Parlement européen

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hemi-bruxellesCette semaine au Parlement c'était la mini-session : seulement 9 votes ! 4 portaient sur la défense de l'immunité parlementaire, 3 sur les sempiternel fonds d'aide à la délocalisation. Il y avait aussi un maigre rapport sur la lutte contre la fraude fiscale mais sans valeur législative.

Finalement seulement un texte avait une portée juridique : la décision d'accorder une aide financière à l'Ukraine, mais sous conditions bien sûr. Bref une session pour rien…

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mar 15 19

Pour une conférence sur la dette

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detteA l'initiative de mes camardes de la GUE, Marisa Matias et Joao Ferreira, voici la lettre que nous envoyons à Donald Tusk, président du Conseil européen, pour réclamer la tenue d'une conférence internationale sur la Dette

M.Tusk,

La récente décision de la Commission européenne de placer différents pays de la zone euro sous surveillance des déséquilibres macroéconomiques excessifs, notamment en raison des déficits excessifs et de l'augmentation de la dette publique et du taux de chômage, tandis que l'Allemagne a accumulé des excédents commerciaux, n'est qu'un des signes des asymétries au sein de la zone euro et de l'échec des politiques d'austérité.
Dans l'Union européenne, la fin de la crise n'est pas en vue et de nouveaux risques, tels que la déflation, menacent davantage les économies fragiles. Le niveau du chômage structurel, le chômage des jeunes, le taux de pauvreté croissante et l'exclusion sociale ne peuvent pas être ignorés.
La négociation récente entre l'Union européenne et le gouvernement grec a montré l'incapacité de la Commission européenne et du Conseil européen à débattre des politiques en dehors du cadre de l'austérité, qui non seulement porte atteinte à la démocratie, mais refuse également de reconnaître les dommages causés par le chemin qui a été suivi jusqu'ici.
Par conséquent, nous considérons qu'il est urgent de tenir un débat européen qui va au-delà des politiques d'austérité actuelles, permettant la construction de politiques fondées sur le développement économique, l'emploi et le progrès social dans l'Union européenne. Ce débat exige la mise en place d'une conférence internationale pour la restructuration de la dette souveraine des pays de la zone euro et la relance de l'investissement dans l'Union européenne.

Cordialement,

Marina Albiol, Martina Anderson, Tiziana Beghin, Nessa Childers, Dennis De Jong, Stefan Eck, Cornelia Ernst, João Ferreira, Luke Flanagan, Eleonora Forenza, Pablo Iglesias, Josu Juaristi,  Rina Ronja Kari, Katerina Konecná, Merja Kyllönen, Patrick Le Hyaric, Marisa Matias, Jean-Luc Mélenchon, Dimitrios Papadimoulis, Liliana Rodrigues, Neoklis Sylikiotis.


mar 15 18

Lettre à Federica Mogherini

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Voici la lettre que j'ai adressé à la haute représentante aux affaires étrangères de l'UE avec mes camarades de la GUE

Madame la Haute Représentante,palestine

Le 1er Avril la Palestine deviendra un Etat membre de la Cour pénale internationale, après avoir déposé les documents nécessaires à son adhésion le 2 Janvier 2015. Par ce moyen, le peuple palestinien et ses représentants élus affirment leur volonté de se conformer aux lois internationales et la justice mondiale.

La CPI est l'un des instruments juridiques internationaux promus par l'Union européenne afin de promouvoir ses valeurs de responsabilité et de la paix. Comme indiqué dans la position commune de l'UE sur la CPI, l'UE s'est formellement engagé à faire progresser le soutien universel de la CPI en y promouvant la participation la plus large possible. C'est la raison pour laquelle la Haute Représentante, par la voix de Mme Catherine Ashton, a toujours accueilli tout État ayant adhéré au Statut de Rome.

Nous connaissons votre implication sur les questions géopolitiques au Moyen-Orient, pour preuve votre premier voyage officiel hors d'Europe fut en Israël et en Palestine. En novembre dernier, devant les membres du Parlement, vous avez déclaré que l'UE pourrait être "le premier acteur politique pour faciliter un dialogue dans la région".

De cette façon, en tant que les représentants des peuples européens, nous vous demandons solennellement de transmettre notre satisfaction concernant la ratification du Statut de Rome par la Palestine, et «notre accueil chaleureux » de cet Etat à la CPI comme l'ai fait le SEAE pour de nombreux autres États, dans le passé. L'UE devrait saisir cette occasion d'adresser un message puissant au monde en réaffirmant son affection envers la justice et la résolution pacifique des conflits par les moyens du droit international.

Cordialement


mar 15 18

Hollande a prévenu. « Je ne changerai ni de Premier ministre ni de politique », a-t-il dit dans Challenges le 12 mars. Quelle violence ! Avec Hollande c’est « vote toujours, tu m’intéresses ». Les électeurs socialistes sont prévenus. Le gouvernement n’a pas besoin de leur soutien pour continuer.

Mais nous, ne nous laissons pas leurrer. Hollande va changer de politique. C’est-à-dire qu’il va durcir sa pratique et son programme de réformes structurelles. La Commission européenne le lui a ordonné. Demain sera donc pire qu’aujourd’hui ! Il ne peut en être autrement.

Le gouvernement prépare un plan caché pour après les départementales. Pour le dire crûment, « ça va saigner ». En effet, la Commission européenne exige de la France de nouveaux « efforts ». Les 28 ministres des Finances de l’Union européenne ont validé le 10 mars la proposition de la Commission concernant la France. Quelle est cette proposition ? Accorder un délai supplémentaire de deux ans pour ramener le déficit public sous la barre des 3% de la richesse du pays en 2017 au lieu de 2015. Comme toujours avec l’Union européenne, il ne faut pas croire aux bonnes nouvelles. Cette décision s’accompagne d’un chantage toujours plus odieux. D’autant que les maîtres allemands ont beaucoup froncé les sourcils. Et ça, ça ne pardonne pas dans l’Europe actuelle.

La Commission exige un nouveau plan d’austérité pour la France. Elle exige 30 milliards d’euros de coupes budgétaires de plus que les 50 milliards d’euros déjà prévus par le gouvernement Valls d’ici 2017. Et pour commencer, la Commission exige 4 milliards d’euros de coupes supplémentaires dès cette année 2015. Dans son interview au Parisien, mercredi 4 mars, François Hollande a déjà accepté le nouveau diktat de la Commission. Il a déclaré que « si Bruxelles demande 4 milliards de plus pour respecter nos engagements en matière de réduction des déficits publics, ils seront trouvés par des économies nouvelles ».

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