fév 15 21

drapeaux grecLe révélateur de ce qu’est devenu l’Union européenne, c’est ce qui se produit depuis la victoire de Syriza et la formation du gouvernement d’Alexis Tsipras. Le nouveau gouvernement grec peut-il tenir ses engagements conformément au mandat reçu des électeurs ou bien les pays membres de l’Union européenne sont-ils désormais sous « souveraineté limitée » ? On a déjà compris la réponse. Mais il est important de mesurer à chaque étape si notre raisonnement est le bon. Et par-dessus tout d'examiner comment les choses se passent pour en tirer de l’expérience pour le futur. C’est-à-dire pour savoir comment nous y prendre, le moment venu, à la tête du pays.

Côté théorie, le premier à avoir donné une réponse, c’est le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, quatre jours à peine après la victoire d’Alexis Tsipras. Dans Le Figaro du 29 janvier, Jean-Claude Juncker affirme sans sourciller : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». C’est l’expression crue et drue de ce que vivent les Français et les Néerlandais depuis les votes bafoués de 2005 contre le traité constitutionnel européen. En fait, la formule de Junker, c’est l’adaptation à l’Union européenne du principe de la « souveraineté limitée », inventé par le soviétique Brejnev en 1968 pour justifier l’écrasement du printemps de Prague.
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fév 15 20

ukraine europeL’Union européenne vient de mettre en œuvre un huitième volet de sanctions engagées contre la Russie depuis mars dernier. Ainsi, l'Europe, dans le sillage des demandes nord-américaines, est engagée en Ukraine dans une stratégie d'engrenage absurde face à la Russie. Depuis le putch masqué dans le prétexte des manifestations anti oligarchiques sur la place Maïdan puis l'adhésion de la Crimée à la Fédération de Russie, tout un arsenal de sanctions contre-productives ont déjà été déployé. 

Cela a commencé par des sanctions diplomatiques visant de nombreuses personnalités de Crimée, russes et ukrainienne. Ces sanctions comprennent l'arrêt de la délivrance de visas et le gel des avoirs des personnes visées. Elles sont appliquées indifféremment à des personnalités politiques comme des députés de la Douma, des ministres en exercice, ou le maire de Sebastopol, des hauts fonctionnaires comme le procureur de Crimée, le directeur du FSB. Mais il y a aussi des hommes d'affaires, des actionnaires de la banque Rossyia ou ceux des compagnies gazières et pétrolières. Et même à un chanteur, Yossif Kobzon, extrêmement populaire en Russie et en Ukraine. Son crime est d'être venu à Donetsk pour donner un concert au moment où la ville était bombardée par les forces « anti-terroristes » de Kiev, c’est-à-dire le gouvernement de coalition avec les néo-nazis ukrainiens.

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fév 15 14
Résumé de la séance

Cette semaine au Parlement européen

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hemi-strasbourgC'était une petite session : des textes techniques sur la codification des directives européennes, l'adhésion de divers pays à la convention de La Haye sur l'enlèvement international d'enfant, la création d'une commission « spéciale » sur l'affaire Luxleak et quelques résolutions hypocrites sur « les droits de l'Homme »…

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fév 15 10

Retrouvez mon intervention en commission des Affaires étrangères du Parlement européen qui recevait Alexey Puchkov, président de la commission des Affaires étrangères de la Douma.

 

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fév 15 04
Mes questions à la Commission et au Conseil

À quoi servent les élections ?

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À l'initiative de mon camarade Kostas CHRYSOGONOS, député de Syriza au Parlement européen nous avons déposé la question suivante à la Commission européennedrapeaux grec

Le mercredi 28 Janvier 2015 le Commissaire Jurki Katainen a déclaré publiquement que « nous » (ce qui signifie évidemment les institutions européennes en général et avant tout la Commission européenne) « ne changeons pas de politique en fonction des élections », après les élections grecques du 25 Janvier, 2015. Toutefois, l'article 2 du Traité sur l'Union européenne prévoit que « l'Union est fondée sur les valeurs de respect de la démocratie ».

Nous demandons à la Commission:

1. Partage-t-elle l'opinion exprimée par M. Katainen selon lequel les résultats des élections devraient être considérées comme sans importance pour la conception ou la modification des politiques européennes ?

2. Si la Commission partage les vues de M. Katainen, considère-t-elle les élections (parlementaires) comme une partie nécessaire et intégrante de la démocratie, tels qu'indiqué à l'art. 2 TUE, ou non ?

3. Si les résultats des élections doivent être considérées comme non pertinents pour les politiques européennes, comme M. Katainen l'a suggéré, alors quelle est la raison de la tenue d'élections ?

Neoklis SYLIKOTIS, Lola SANCHEZ CALDENTY, Emmanouil GLEZOS, Barbara Spinelli, Tatjana ZDANOKA, Takis HADJIGEORGIOU, Paloma LOPEZ BERMEJO, Kosats CHRYSGONOS, Fabio DE MASI, Jean-Luc MELENCHON, Marisa MATIAS,Nessa CHILDERS, Sofia SAKORAFA, Dario TAMBUR RANO, Marios PAPANDREOU



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