Cette semaine au Parlement européen il était question de l'achèvement de la libéralisation du rail avec le vote sur le 4ème paquet ferroviaire, mais aussi des sempiternelles attaques contre la Russie ou encore de la révision du règlement du Parlement européen dans le but de diminuer encore le pouvoir des députés…
Un perturbateur endocrinien est une substance de synthèse ou naturelle qui mime ou perturbe l’action des hormones dans le règne animal. Il agit en modifiant le fonctionnement des glandes endocrines comme la thyroïde, la cortico-surrénale, les organes reproducteurs, le pancréas… avec des effets délétères pour la santé.
En décembre 2012, l'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) annonçait aux experts rassemblés pour émettre un avis sur les substances considérées comme perturbateurs endocrinien: "Les perturbateurs endocriniens et leurs effets nocifs devraient être traités comme tout autre produit chimique préoccupant pour la santé humaine ou l’environnement".
Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le programme des Nations unies pour l’environnement ont publié un rapport conjoint sur les perturbateurs endocriniens, parvenant à la conclusion que au contraire, dans le cas des perturbateurs endocriniens, la méthode traditionnelle d’évaluation des risques des produits chimiques est inadéquate.
La Commission envisage-t-elle de modifier les consignes d'évaluations appliquées par l'EFSA ?
De plus, la Commission envisage d'appliquer aux perturbateurs endocriniens le critère classique de « dose/réponse », selon laquelle plus la dose du perturbateur est élevée, plus l’effet délétère sur la cellule est important. Or, avec les hormones, cette logique n’est pas toujours vérifiée : certains perturbateurs agissent même à très faible dose.
La Commission entend-elle prendre en compte l'avis des scientifiques avant toute nouvelle autorisation de ce type de substance ?
Cette semaine au Parlement européen il était question de l'Europe de la Défense que l'on nous annonce avec des bruits de bottes, de la saisie de la Cour de Justice au sujet de l'accord avec le Canada (CETA) ou encore de l'autorisation du Bentazone, substance chimique que la Commission veut nous faire avaler…
Depuis le Brexit, le poste de commandement de l’Union européenne est une salle de bal vide et froide. Les lampions sont éteints et ça sent le tabac froid. Les guirlandes sont par terre et les nappes froissées. C’est clair : on ne dansera plus. Que faire d’autre ? Que proposer comme nouvel arguent de promotion puisqu’on ne peut plus dire à personne « venez chez nous, c’est une maison sympathique ! On est tous des gentils qui s’entraident et font des projets magnifiques pour un futur bienveillant »? La preuve du pudding c’est qu’on le mange. À Londres, personne n’a eu à manger le gâteau européen pendant la campagne du Brexit. Il n’y aura jamais eu un mot de positif pour appeler les Anglais à rester dans l’Union européenne. Juste des menaces et des grimaces : la peur de l’hiver nucléaire et celle des catastrophes immobilières, financières, économique que sais-je, le fer rouge de la xénophobie, la marque noire du racisme, si le pays votait mal ! En vain ! Et désastre supplémentaire : l’immobilier est resté stable, la bourse est repartie, la croissance se maintient. Pffff, les eurocrates ne savent que faire.