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déc 09 04
Résumé de Séance

Compte rendu d’amendements

Et maintenant voici la dernière partie de ma note. Un peu spécialisée. Elle concerne mes votes sur les amendements  à la résolution du parlement européen pour le sommet de Copenhague. Je publie tout ça parce qu’une polémique existe sur ce qu’ont été nos votes ce jour là et sur ce sujet. Je rappelle que j’ai publié une note d’ensemble sur la résolution sitôt revenu de Strasbourg. Je vois à présent que j’ai bien fait… Mais comme le débat porte à présent sur les amendements, je pousse le compte rendu plus loin. De toutes façons je ne me plains pas d’avoir à le faire car c’est intéressant de voir mon travail de parlementaire être soumis à l’appréciation des mes concitoyens.

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nov 09 27

Le climat n’est pas en danger. C’est nous qui le sommes du fait de son changement. Heureusement que les puissants s’y mettent. Tenez, voyez Obama ! Quelle merveille ! Il a pris des engagements chiffrés ! Fantastique, non ? Surtout si on n’y regarde pas de trop près ! Bon, comme avant le G20, les commentateurs soufflent le chaud et le froid sur l’issue envisageable du sommet de Copenhague.  Le succès semble annoncé à présent. Le G 20 aussi a été un succès on s’en souvient. Un triomphe même !  Pourtant le directeur du FMI prétend que les banques dissimulent encore la moitié de leurs pertes réelles et le casino a redémarré à fond les bandits manchots ! Au rayon des efforts dérisoires, le parlement européen a passé de longues heures à adopter un texte de résolution sur cette fichue conférence de Copenhague.  C’est mon devoir d’en rendre compte puisque j'y étais.  A ma manière bien sûr. Tachons de faire un bilan raisonné de cette résolution. Et des bobards d'Obama.

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nov 09 12

Le 11 novembre n’est pas férié pour le parlement européen. Et personne n’y évoque le souvenir et les leçons de l’armistice de 1918 en dépit de sa signification fondatrice pour l’idéal européen. Pour plus jamais la guerre vive la paix. Pour eux plus jamais le socialisme, vive le marché ! J’ai dit mon humeur sur le sujet, hier. En tous cas, ici, le 2 novembre a été férié, en tant que «jour des morts». Dix jours plus tard j’ai dû arriver le jour des fantômes. J’en ai été servi à la grosse cuillère. J’ai vécu un halloween politique.

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oct 09 16

 

Jeudi matin dernier il y avait du sport au parlement européen à Bruxelles. L’orage s’accumulait depuis la veille. Au propre et au figuré. La nuit précédente nous avons eu un « vrai tonnerre de Brest avec des cris de putois », comme le chante Brassens. Mais auparavant dans l’enceinte du parlement il y avait déjà de l’électricité dans l’air. Mercredi, la droite a essayé de faire retirer de l’ordre du jour une motion sur la liberté de la presse en Italie. Mais c’est cette proposition qui a été battue. Les libéraux ont voté avec la gauche. Donc le lendemain matin le débat a eu lieu. J’avais cinq minutes de retard en séance mais je ne suis pas sur d’avoir manqué grand-chose. La commissaire européenne, que je connais bien pour l’avoir fréquentée quand elle s’occupait d’éducation, fait des gammes de bulles de savon sur le thème de la liberté de la presse en général et du droit des Nations à en disposer elles mêmes et selon leur législation. N’était le sujet, ça me ferait bien rire de voir tous ces donneurs de leçons, qui se sont répandus en injures contre Chavez pour le non renouvellement d’une licence de télé voyou, se draper dans leur indignation sélective pour défendre le monopole de Berlusconi. La vérité est quand même que leur abaissement moral me réjouit. Vérité ici, mensonge là. C’est si grossier ! Leurs turlupinades me renforcent dans mon implacable hostilité à leur système, leur comédie, leurs jérémiades sur les droits de l’homme bafoués partout ou leurs armées, leurs hommes d’affaires et leurs griots tendent les pattes impatientes.

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sept 09 19

Aujourd’hui c’est mercredi et je suis à Strasbourg pour la session du parlement européen. Au cours de cette session monsieur Barroso va être reconduit dans sa fonction de président de la commission européenne.

AVANT LE VOTE
Lundi 19 heures. ON VOTE A PROPOS DU VOTE
«C’est peut-être toi le n’importe quoi !», réplique Joseph Daul  avec son bel accent alsacien à couper au couteau. Pan sur le nez de Daniel Cohn Bendit qui venait de l’interrompre avec une de ces interjections familières dont il a l’habitude. Car j’arrive dans un hémicycle agité. Il y a débat. On vote pour savoir si on vote. C'est-à-dire que les Verts et les Sociaux Démocrates veulent qu’on attende l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne pour voter à propos du Président de la Commission. Ils font remarquer qu’on va désigner un président de la commission aujourd’hui d’après les règles d’un traité qui n’existera peut-être plus dans un mois. Et de toute façon le reste des commissaires sera désigné sous un nouveau régime de droit. Il faut bien dire que ce n’est pas faux et même que c’est une base de l’Etat de droit que de respecter ses propres textes, quoiqu’on pense de ceux-ci. Non ? Donc nous allons voter avec eux, les Verts et ls sociaux démocrates. On m’a d'aileurs fait venir en courant dans l’hémicycle pour être sûr que je pourrai voter. Pas de problème. Je suis en place à temps. Mais je n’ai pas le record de mobilisation. C’est José Bové qui l’emporte, haut la main. Je ne l’avais pas vu. Je le croyais à Paris pour le meeting de soutien à notre camarade Jodar, syndicaliste de l’USTKE mis en prison en Calédonie dans les conditions provocatrices que j’ai déjà décrites ici. Pourtant, José est ici, à son banc. Et il va faire l’aller retour, ce que je ne savais pas possible. D'autant que même quand il ne fait rien il milite quand même car il a commencé un jeune de solidarité avec les producteur de lait. Quand on se croise on s'embrasse et on bavarde. Je n'ai pas l'air malin avec cette histoire d'aller retour car il suffisait de regarder les horaires. Autant pour moi, donc. Mais Martine Billard, député de Paris dans la circonscription où a lieu le meeting, est personnellement engagée. Elle représentait notre collectif politique. Pas de carence donc. Mais moi j’ai juste le regret de ne pas m’y être trouvé. Car Jodar est un homme que je connais et sa détention est une provocation calculée. Le pouvoir des oligarques locaux est en mouvement pour reprendre la main sur le territoire alors que depuis 1988 et ensuite les accords de Matignon, puis tous les votes du parlement, la cause kanak a tenu le haut du pavé de la légitimité. Mes regrets sont d’autant plus grands que, dans cet hémicycle, j’ai eu le sentiment de faire de la pure figuration. Au vote nous sommes battus à plate couture. Ma machine à voter ne fonctionne pas. Je fais donc un vote par écrit. Ici, au paradis des libéraux anti-état et anti-règlement on passe sa vie remplir des papiers.

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