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oct 13 08
Mes questions à la Commission et au Conseil - questions écrites

Non au 4ème paquet ferroviaire

jlmqe-111x150Le quatrième « paquet ferroviaire » présenté par la Commission européenne entend achever l'ouverture à la concurrence du rail dans l'Union Européenne avec la constitution d'un marché ferroviaire unique européen. Il vise notamment l'ouverture totale du secteur à la concurrence en 2019, y compris les lignes intérieures et régionales, malgré l'opposition de la Fédération Syndicale Européenne des transports qui appelle les salariés du secteur à la mobilisation le 9 octobre.

Les 3 précédents paquets ferroviaires se sont soldés par une augmentation générale des tarifs, un abandon des lignes les moins rentables, un recul de l'entretien des voies. Comment la Commission peut-elle prétendre « que l'ouverture de ces marchés a amené des améliorations en qualité et en disponibilité des services » quand tous les usagers constatent l'inverse ?

On a aussi pu constater une réduction du nombre de salariés, une augmentation de la sous-traitance et des emplois précaires. Comment la Commission peut-elle soutenir que la libéralisation devrait se traduire "par la création de nouveaux emplois, de meilleure qualité" ?

Enfin on remarque, suite à ces directives, une diminution générale de la part du rail par rapport au mode routier dans le transport européen. Comment la Commission peut-elle affirmer que cette libéralisation à marche forcée permettra de « participer à la dé-carbonisation du transport » européen alors qu'elle entraine au contraire le recul du rail ?train

Quand la Commission présentera-t-elle un bilan détaillé sur les effets des trois premiers paquets en matière d'évolution des tarifs, d'accessibilité au service public ferroviaire, de progrès écologique, du nombre et de la qualité des emplois dans le secteur ?

La Commission veut-elle envisager d'abandonner le projet de libéralisation du secteur ferroviaire et revenir sur les précédents paquets ferroviaires ? Ou bien agit-elle sous l'effet d'une certitude scientifique ou écologique ?

sept 13 26
Mes questions à la Commission et au Conseil - questions écrites

Les négociations secrètes du GMT

Question à la Commission Européenne

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Les négociations sur l'accord transatlantique, entamées dans le plus grand secret par la Commission européenne, sont l'objet de comptes rendus, tout aussi secrets. En effet seuls les députés membres de la commission INTA (commerce international) peuvent avoir accès aux compte rendu des négociations au cours d'une réunion se tenant à huis-clos, sans ordre du jour et en anglais uniquement, sans interprétation dans les langues officielles de l'Union, ni même dans les autres langues de travail de la Commission (français, allemand).

Pourquoi la Commission se soumet-elle aux exigences de « confidentialité » du gouvernement Etats-unien, qui nous espionne par ailleurs ?

La Commission attend-t-elle la signature des accords pour informer les représentants des citoyens de leur contenu ?

Pourquoi ces comptes rendus secrets ne sont-ils fait que dans la langue des Etats-Unis ? Devons-nous nous attendre à ce que l'anglais devienne prochainement la langue unique de l'Union européenne ?

sept 13 17
Question à la Commission Européenne

Snowden: Quelles sont les réponses des Etats-Unis ?

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En juillet dernier je vous ai interrogé sur l'espionnage pratiqué par les Etats-Unis contre l'UE qui a été révélé par Edward Snowden.

Votre réponse a surement été murement réfléchie car elle ne m'est parvenue, malgré l'urgence de la situation, que le 10 septembre. J'y apprend que « La Commission a demandé au gouvernement américain de lui fournir des clarifications à propos des programmes évoqués par les médias et de leurs conséquences potentielles sur les droits fondamentaux des Européens. »

Peut-on connaître la réponse du gouvernement américain à cette demande de clarification?

Il apparaît que cette question à même été évoquée avec le ministre de la justice des États-Unis, Eric Holder, à la réunion des ministres de la justice et des affaires intérieures organisée à Dublin, le 14 juin 2013.

Peut-on connaître la position de ministre de la justice des Etats-Unis sur l'espionnage ?

Enfin on apprend que d'autres précisions ont été demandées par écrit : notamment le volume de données collectées, l'ampleur des programmes et le contrôle judiciaire disponible pour les Européens.

Peut-on avoir accès à ces documents ?

 

Voici la réponse de Madame Reading donnée au nom de la Commission le 4 décembre 2013:

"Comme indiqué dans la question de l'Honorable Parlementaire, la Commission a soulevé la question directement auprès du ministre de la justice, Monsieur Holder, lors de la réunion des ministres de la justice et des affaires intérieures qui s'est tenue à Dublin le 14 juin 2013. M. Holder a fourni des éclaircissements et proposé de fournir des informations complémentaires au niveau des experts.

À la suite de cette réunion, de nouvelles précisions ont été demandées par écrit aux autorités des États-Unis, notamment en ce qui concerne le volume des données collectées, l'ampleur de ces programmes et le contrôle judiciaire dont disposent les citoyens européens. En outre, la Commission a mis en place, conjointement avec la présidence du Conseil de l'UE, un groupe de travail ad hoc entre l'UE et les États-Unis afin d'examiner ces questions de manière plus approfondie. Ce groupe s'est réuni à trois reprises, en juillet, septembre et novembre. Sur la base des informations recueillies, la Commission fera rapport au Parlement européen et au Conseil.

Parallèlement, la Vice-présidente/Haute Représentante a demandé des éclaircissements à l'administration américaine sur les allégations de surveillance, par les États-Unis, des missions diplomatiques de l'UE, et a fait passer le message selon lequel l'Union européenne entend être traitée comme le partenaire stratégique qu'elle est, et non pas comme une cible."
 
Vraisemblablement aucune réponse n'a été fournie par les USA, les parlementaires sont tenus à l'écart pendant que la Commission se berce de l'illusion d'être considérée comme un "partenaire stratégique" des USA.
sept 13 15
Mes questions à la Commission et au Conseil - questions écrites

Non à l’ingérence des Etats-Unis en Europe

Question à la vice-présidente de la Commission/haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité (Catherine Ashton)

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Le secrétaire d'Etat États-uniens John Kerry était invité, ce vendredi 6 septembre à participer à la réunion informelle des ministre des Affaires étrangères des Etats de l'Union Européenne dans le but non-dissimulé d'infléchir la diplomatie européenne sur le sujet de la Syrie et ainsi d'entrainer l'Union Européenne dans son projet d'intervention armée.

Cette intrusion des Etats-unis dans la diplomatie européenne est humiliante pour l'UE réduite au rôle de supplétif des USA auprès desquels elle vient chercher conseil et marque les tentations d'un positionnement atlantiste au sein même de la Commission.

A noter que si la plus part des pays membres (hors la France) s'étaient déjà prononcé contre cette intervention ou avaient fait part de leurs non-participation à une éventuelle intervention, d'autres (Italie, Belgique, Slovénie…) attendaient le rapport de l'ONU à ce sujet avant de prendre position. Pourtant à la sortie de cette réunion vous déclariez sans attendre qu'une « réponse claire et forte » était nécessaire. Les Etats-Unis ont donc fait encore ici preuve de leurs mépris du droit international en devançant l'influence de la seule organisation légitime à décider d'une telle intervention.

Comment la haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité entend-t-elle  garantir l’indépendance de l’UE et de ses institutions face à l’ingérence des Etats-Unis ?

juil 13 04
Mes questions à la Commission et au Conseil - questions écrites

Réaction à l’espionnage de l’Union européenne par les États-Unis d’Amérique

jlmqe-111x150Question à la Commission

Le journal allemand Der Spiegel, publiant des informations transmises par Edward Snowden, révèle que les États-Unis d'Amérique espionnent l'Union européenne. Ce système d'espionnage est très élaboré. Il frappe les bureaux de l'Union européenne à Washington et à Bruxelles, les conversations téléphoniques des dirigeants européens, les systèmes et documents informatiques internes à l'Union. Cet acte d'espionnage est absolument inadmissible. Il intervient après plusieurs actes du même type, notamment l'affaire d'espionnage des comptes bancaires des citoyens européens par les États-Unis avec l'aide de la société Swift.

La Commission européenne compte-elle réagir à cette agression des États-Unis d'Amérique?

La Commission doit stopper immédiatement les négociations avec les États-Unis en vue d'un accord transatlantique sur le commerce et l'investissement, puisque les États-Unis d'Amérique connaissent le texte du mandat de négociations confié par le Conseil européen à la Commission.

Pourquoi les citoyens et les parlementaires européens sont-ils dorénavant les seuls à ne pas connaître le contenu de ce document?

La Commission entend-elle proposer aux États membres que l'un d'entre eux offre à Edward Snowden l'asile politique qu'il mérite pour avoir fait connaître le complot des États-Unis d'Amérique contre l'Union européenne?

La réponse donnée par Mme Reding au nom de la Commission, le 10 septembre 2013 est la suivante:

"La Commission invite l'Honorable Parlementaire à se reporter à sa réponse à la question écrite E‐007934/13."

Ainsi la Commission ne prend pas la peine de me répondre et me renvoie à sa réponse à une autre question, soit. Voici donc le texte de la réponse à la question que je n'ai pas posée…

"La Commission est très préoccupée par les récents rapports publiés dans les médias au sujet de programmes comme «PRISM», qui semblent permettre l'accès et le traitement, à une grande échelle, des données concernant les Européens.

La Commission a demandé au gouvernement américain de lui fournir des clarifications à propos des programmes évoqués par les médias et de leurs conséquences potentielles sur les droits fondamentaux des Européens. La vice-présidente de la Commission en charge de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté a abordé cette question directement avec le ministre de la justice des États-Unis, Eric Holder, à la réunion des ministres de la justice et des affaires intérieures organisée à Dublin, le 14 juin 2013. À la suite de cette réunion, d'autres clarifications ont été demandées par écrit aux autorités américaines, notamment le volume de données collectées, l'ampleur des programmes et le contrôle judiciaire disponible pour les Européens. En outre, la Commission a mis en place, en collaboration avec la présidence du Conseil de l'Union européenne, un groupe de travail ad-hoc UE-US de haut niveau sur la protection des données afin d'examiner plus avant ces questions. Sur la base des informations réunies, la Commission rendra compte au Parlement européen et au Conseil en octobre."



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